Jean-François Houle souhaite voir un Québécois graduer à Montréal
TVA Sports
Le long parcours en séries éliminatoires du Rocket de Laval l'an dernier place la barre haute pour la saison 2022-2023.
C'est du moins ce que l'entraîneur-chef du club, Jean-François Houle, a déclaré lors d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, mercredi.
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«Je pense qu'il y a des attentes. On a bien fait l'an dernier et on essaie d'aller de l'avant. On aura de très bons jeunes et ça être une saison très intéressante pour le Rocket de Laval. À l'avant, ça devrait être un peu la même chose que l'an dernier. À la défensive, on a de très bons jeunes défenseurs avec du talent qui ont un bel avenir devant eux.»
Un nom qui retient l'attention à l'attaque est certainement celui de Filip Mesar. Questionné à savoir s'il allait rester à Laval pour amorcer la saison, Houle préfère laisser la décision aux Canadiens.
«S'il est chez nous, on va le prendre et ça va être à nous de bien le développer. Je pense que c'est un jeune qui a un grand futur en avant de lui. Il a beaucoup de vitesse et peut jouer à l'aile ou au centre. Ça reste qu'il a juste 18 ans et ce n'est pas évident de jouer dans la Ligue américaine. C'est une ligue très physique. Ça reste à voir ce que les Canadiens vont décider. Ils vont prendre la meilleure décision pour le jeune.»
Le pilote du Rocket s'est toutefois emballé lorsqu'est venu le temps de parler de Rafael Harvey-Pinard. Il souhaite même voir les Canadiens garder l'attaquant québécois dans la LNH.
«Il a pris l'équipe en charge l'an dernier et il a démontré beaucoup de leadership. C'est un jeune qui se donne à tous les soirs. C'est un très bon exemple à suivre sur la patinoire pour les autres jeunes. C'est une très bonne personne. C'est certain qu'il aura une lettre sur son chandail, s'il est ici à Laval. Moi, j'espère qu'il va rester en haut.»
En ce qui concerne les relations avec les Canadiens, Houle assure que la communication est bien présente pour assurer le meilleur développement des espoirs.
«J'ai des bonnes conversations avec Martin St-Louis. On va utiliser plusieurs de ses concepts en restant dans notre structure qu'on a pu établir l'an dernier, ici à Laval. Je suis aussi en communication avec John Sedgwick, qui est assistant au directeur général à Montréal. Comme j'ai dit à Martin, s'il y a quoi que ce soit, je prends le téléphone et je l'appelle directement pour parler des joueurs ou des différents concepts qu'on veut mettre en place.»
Voyez l'entrevue dans la vidéo ci-dessus.