«Je vis mon rêve» –Jakub Dobes

Jakub Dobes avait quelques sceptiques à confondre dimanche et une contre-performance à racheter, et, malgré un début de soirée échevelé, il a réussi à convaincre tous ceux l’ayant vu à l’œuvre. 

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Sans les prouesses du Tchèque de 23 ans, le Canadien serait rentré de Nashville les mains vides. Après avoir été chancelant à sa sortie précédente, le 27 mars, à Philadelphie, Dobes s’est relevé en repoussant 36 tirs des Predators, signant un premier gain depuis celui du 1^er mars à Buffalo.

La recrue a livré une performance digne d’un vétéran et a sûrement réduit au silence ses détracteurs qui espéraient le rappel de Cayden Primeau. N’en déplaise à ceux-ci, le numéro 75 n’a pas l’intention de céder son siège de sitôt.

«Chaque jour, je suis heureux d’être ici. Je fais partie des 64 gardiens de cette ligue. Est-ce un défi de rester prêt? Je ne pense pas, je vis mon rêve quotidiennement. Je ne sais pas combien de gens aimeraient être dans mes souliers, mais... c’est comme cela que je vois le tout», a-t-il mentionné en point de presse, tout en voulant garder les yeux fixés sur le but de toute l’équipe, à savoir la victoire.

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«J’essaie de donner une chance à l’équipe de gagner et je suis content de la qualité de notre groupe de gars. L’accent n’est pas mis sur les objectifs personnels. Nous essayons d’obtenir des succès collectifs. C’est notre mentalité et ça fonctionne.»

Le résultat avant la façon

Quant à sa soirée au Bridgestone Arena, Dobes et son entraîneur-chef, Martin St-Louis, ont rappelé que, peu importe la façon, il fallait l’emporter.

«Ce fut un voyage difficile et les gars semblaient un peu fatigués. Les Preds étaient davantage frais et dispo, et mieux préparés. C’est pour cela qu’ils ont profité d’un bel élan, mais nous avons bien géré la situation pour l’emporter», a affirmé le cerbère, sans savoir s’il sera en action vendredi ou samedi, quand le Tricolore visitera coup sur coup les Sénateurs d’Ottawa et les Maple Leafs de Toronto.

«On n’avait pas notre balle rapide et on s’est beaucoup défendus. Il a fallu un match comme celui-là de Doby pour aller chercher ces deux gros points, a de son côté admis St-Louis. Ce ne fut pas facile à gérer comme entraîneur. En troisième période, notre désavantage numérique a effectué du gros travail. Je suis fier du résultat.»