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Je pars en vacances et... ça me stresse

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Photo portrait de Anne-Lovely Etienne

Anne-Lovely Etienne

2022-07-05T19:59:41Z
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BILLET - Je pars en vacances la semaine prochaine et... ça me stresse. Qui aurait pu prédire qu’après deux ans de crise sanitaire mondiale, le retour aux voyages serait aussi angoissant? Pas moi!

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C’est pire depuis la semaine passée: je suis allée reconduire mon frère à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. On est partis de l’arrondissement de Lachine, normalement situé à 6 minutes de route de l’aéroport. Ça m’a pris une heure et demie, dans les bruits de klaxons et le trafic interminable sur la portion d’autoroute qui mène à Pierre-Elliot-Trudeau. 

Sur le chemin du retour, j’ai eu une attaque de panique: mon départ pour Paris est dans une semaine!  

AFP
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Pourtant, je suis totalement enthousiaste à l’idée de m’aventurer dans les rues de la Ville Lumière et de me délecter de Sancerre et de cassoulet. Sauf que d’ici là je dois m’y rendre et c’est la partie STRESSANTE.

Heureusement, j’ai un passeport valide. Mais je devrai affronter le chemin vers l’aéroport, l’attente interminable, le masque dans l’avion, les tests PCR... et croiser les doigts pour que mes bagages ne soient pas perdus et que mon vol ne soit pas annulé! 

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Des anecdotes qui me foutent de l’anxiété

Des proches et certains abonnés Instagram m’ont raconté leur périple de voyage, et ça ne donnait pas envie. 

«Je suis arrivée en France et on a perdu mes bagages pendant 10 jours. J’ai dû tout racheter et ç’a gâché mes vacances», m’a écrit sur Instagram une voyageuse de retour à Montréal.

Un autre m’a raconté que la ligne aérienne a annulé son vol en direction des États-Unis et qu’elle a dû se débrouiller seule pour trouver un autre vol, parce qu’il n’y a pas assez d’employés pour la rediriger vers un autre vol. 

«La compagnie aérienne avec qui je voyage n’a jamais spécifié qu’on devait soumettre un test PCR pour voyager en France. On voulait me remettre en arrière de la file d’attente, pendant que j’attendais mon résultat de test négatif à l’aéroport. Mais j’avais mon bébé qui hurlait, alors on m’a fait passer tout de même», me raconte de son côté mon petit frère Djeff.

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À l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, à Paris, une grève des employés complique en ce moment même le trafic des voyageurs. 

Est-ce donc le bon temps pour voyager? Je me pose sérieusement la question. 

Voyager en avion c’est un pensez-y bien...

Selon le sondage annuel de CAA Québec 67% des Québécois comptent voyager cet été et 15% d’entre eux prévoient le faire en avion

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Seulement 15% en avion ! Je ne suis pas étonnée. D’abord, les prix des billets d’avion ont considérablement augmenté. BONJOUR l’inflation! J’ai payé un billet (en haute saison) Montréal-Paris à 1200$. 

Avec tous les prix qui augmentent en période post-pandémique et qui occasionnent bien du stress aux familles aux revenus moyens, voyager en avion vers l’Europe n’est pas une option de vacances à portée de tous. J’en suis consciente.

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D’autant plus, n’oublions pas que la COVID-19 et la menace des variants fait de l’ombre à l’insouciance des vacances. La pandémie n’a pas disparu comme par magie! Dans un avion, il faut être prêt mentalement à se retrouver dans un espace clos avec des inconnus, et ce, durant plusieurs heures. On s’expose donc au risque d’être malade en vacances : c’est un pensez-y bien.  

La solution: être organisé et le lâcher prise

Après deux crises de panique, je refuse d’angoisser davantage à l’approche d’un si beau périple en amoureux.

Je conseille aux voyageurs anxieux comme moi de dresser une liste de choses à faire :

  1. S’assurer des exigences sanitaires du pays de destination et procéder aux tests obligatoires (antigène ou PCR) 48 heures d’avance, au besoin.
  2. Voyager léger et s’amener une valise de cabine avec l’essentiel en cas de perte de valise.
  3. Considérer une assurance bagage, qui ne coûte pas cher. 
  4. Arriver à l’aéroport avec 5 heures d’avance avec un passeport valide (duh!).

Et puis pour le reste, je lâche prise... Lorsque je pense aux enfants qui n’ont rien à manger ici même à Montréal, je me dis qu’il y a vraiment pire dans la vie que des tracas de voyage. 

Alors, je ne m’attends pas à vivre Emily in Paris, mais bien Anne-Lovely à Paris (avec beaucoup moins de style si on perd ma valise)! 

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