«Je ne veux pas que mon gars vive ça» -Dave Morissette
Florence Lamoureux
Au cours de sa première saison dans la LHJMQ, Dave Morissette affirme avoir dû se battre à 24 reprises. C’était selon lui un passage obligé pour espérer se rendre dans la Ligue nationale de hockey (LNH).
«Tu sais combien de fois je voulais me battre sur les 24? Aucune!
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C’était mon entraîneur qui décidait», a confié l’ancien joueur du CH au micro de Richard Martineau, sur QUB radio.
Une pression pour «être dans la gang»
Le fils de Dave Morissette joue au hockey dans une ligue junior en Ontario présentement. Il ressent une grande pression pour se battre.
«Comme père et ancien joueur, je ne veux pas qu’il se batte, a expliqué M. Morissette. L’autre fois, il m’a appelé pour me dire que cinq de ses coéquipiers s’étaient battus sur la glace, sauf lui.»
M. Morissette tient à rappeler les dangers qui guettent les joueurs qui se battent, surtout aussi jeunes.
«Si en 2023 tu n’es pas conscient des dangers des coups de poing à la tête, ou sur la tempe, tu as un problème», a-t-il expliqué.
La culture du spectacle
Faudrait-il appliquer l’interdiction de bataille à la LNH? Dave Morissette croit qu’il y a une différence entre le niveau junior et le niveau de la ligue nationale.
«Aux États-Unis et dans la LNH, c’est vendeur, les combats. J’ai des amis français qui sont venus au Centre Bell la semaine passée et ils avaient hâte de voir des buts et du fighting», a relaté l’animateur de TVA Sports.
S’il fait une distinction entre la grande ligue et les ligues mineures, Dave Morissette se demande si la LNH ne pourrait pas devenir précurseur dans ce débat.