«Je ne tiens rien pour acquis», jure Legault

Le premier ministre sortant François Legault a choisi le décor idyllique des chutes Montmorency pour réitérer ses engagements en économie, en environnement et en santé, dimanche en fin d’avant-midi, au premier jour d’une campagne électorale où il assure «ne rien tenir pour acquis».

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«Je me considère très chanceux d’avoir eu le privilège d’être premier ministre au cours des quatre dernières années. Bien sûr, on n’avait pas prévu il y a quatre ans d’avoir cette pandémie, mais on est passé au travers en faisant attention à nos aînés. J’ai le goût de continuer à vous servir», a clamé M. Legault lors de son premier discours pour tenter d’obtenir un second mandat.

M. Legault a notamment insisté sur la crise de l’inflation, en rappelant que la CAQ a déjà envoyé des chèques à la population pour l’aider à faire face à la hausse du coût de la vie.

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«On ne va pas arrêter là. Dans les prochains jours, je vais vous annoncer des mesures qu’on va mettre en place, pour votre portefeuille, pour lutter contre l’inflation», a promis M. Legault en soulignant la vigueur de l’économie québécoise.

Visiblement enthousiaste en ce début de campagne, M. Legault a aussi reconnu avoir fait des erreurs pendant son premier mandat.

«Je ne suis pas parfait. Ça m’arrive de faire des erreurs. Lorsque ça arrive, il faut avoir de l’humilité», a-t-il dit.

«Rien pour acquis»

Plus tôt en matinée, le premier ministre sortant avait assuré qu’il ne tient «rien pour acquis» en vue du 3 octobre.

M. Legault a rencontré, de façon virtuelle, son conseil des ministres quelques minutes avant de demander au gouverneur général J. Michel Doyon de dissoudre l’Assemblée nationale.

«Ce que je leur ai dit, c’est de ne rien tenir pour acquis et d’aller voir leurs électeurs. La confiance, ça se mérite», a affirmé le chef de la Coalition Avenir Québec.

La CAQ part avec une nette longueur d’avance dans les sondages, avec plus de 40% d’intentions de vote, tandis qu’aucun autre parti n’atteint la barre des 20% pour le moment.

Malgré tout, le premier ministre assure que sa cible demeure de remporter la victoire dans 63 circonscriptions, le seuil minimal pour obtenir une majorité.

«Quelle circonscription voulez-vous perdre?» s’est fait demander le premier ministre sortant par un journaliste, faisant rire ce dernier qui a répété vouloir «un gouvernement majoritaire».