«Je ne serai jamais dans les souliers de Price» -Allen
TVA Sports
Jake Allen a pu observer le marché des gardiens prendre de la valeur au cours de l’été. Il a certainement entendu son nom mêlé à des rumeurs de transactions.
Qu’à cela ne tienne, le gardien des Canadiens de Montréal ne souhaitait pas partir. Ni avant ni après la durée de son présent contrat, que l’organisation a prolongé de deux autres années pour une moyenne annuelle de 3,85 millions $, samedi matin.
Voyez la conférence de presse de Jake Allen dans la vidéo, ci-dessus.
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«J’ai beaucoup d’amis et de connaissances à travers la ligue qui sont passés par l’autonomie et des processus. J’ai vécu un échange. Pour moi, la pelouse n’est pas plus verte ailleurs, a-t-il déclaré en conférence de presse, samedi midi, avant le départ du club vers Ottawa. J’aime ce qu’on a ici et je me plais ici. J’adore l’organisation et les joueurs. C’est près de la maison, au Nouveau-Brunswick.
«Sur le plan de la logistique, j’ai deux jeunes enfants et un troisième qui naîtra bientôt. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour moi et c’est tout aussi important que le hockey.»
Et pour le jeu des comparaisons, Allen ne reste pas à Montréal pour remplacer son mentor, qui ne défendra possiblement plus jamais les buts.
«Je ne serai jamais dans les souliers de Carey Price. Je suis cru en vous le disant, mais je n’ai pas le talent ou le niveau de jeu. J’ai mon propre style et ce que j’ai m’a offert du succès.»
«Je ne serai pas quelqu’un je ne suis pas. Je serai moi-même. La direction l’apprécie et j’apprécie ce qu’elle essaie de bâtir.»
Il apprécie le fait que Price demeure dans les coulisses de l’équipe.
«Je suis très choyé d’avoir joué avec Carey Price pendant la saison de COVID-19 et de le voir de près. Je n’oublierai jamais cette expérience. De le voir en finale de la Coupe Stanley. C’est le meilleur que j’ai vu d’un gardien.
«De l’avoir ici dans l’entourage de l’équipe, c’est la clé pour moi et le groupe. Nous sommes chanceux de l’avoir.»
Un bloc de construction
Même s’il est âgé de 32 ans et qu’il appartient à un club en reconstruction, Allen veut faire partie de la solution et encadrer la relève. Il se veut «un bloc de construction» pour voir «les nouveaux gars gagner».
«Depuis le changement de garde de la haute direction, l’an dernier, je vois ce qu’ils veulent faire ici. Je veux en faire partie et c’est pourquoi je me suis engagé. Je crois que ça faisait partie de la raison pour laquelle j’allais signer un nouveau contrat.
«Lorsque je serai retraité, dans 10 ans, j’espère que je pourrai dire que j’aurais été une des pièces du casse-tête.»
Aux dires de l’entraîneur-chef Martin St- Louis, l’homme masqué est l’un des leaders de son vestiaire et il lui facilite la tâche.
«D’avoir des joueurs qui sont capables d’enseigner, c’est l’une des choses les plus plaisantes pour un entraîneur, a indiqué le pilote du Canadien. Jake est capable de faire ça et c’est important pour nous.»
L’entente conclue avec Allen place provisoirement le CH parmi les équipes devant déboursant le moins d’argent pour leurs gardiens actifs dans un avenir rapproché.
Si le nom de Carey Price se retrouve sur la liste des blessés à long terme, l’organigramme est complété par le Québécois Samuel Montembeault (1M$ par saison) et le jeune Cayden Primeau (salaire moyen de 890 000$).
Avec l'Agence QMI.