En permission après avoir combattu sur le front, le franc-tireur Wali a affirmé ne pas avoir senti de ralentissement de l’offensive Russe en Ukraine.

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En entrevue avec Denis Lévesque, l’ancien soldat d’élite des Forces armées canadiennes a même qualifié les derniers jours de combats de «violents».

Moscou avait pourtant affirmé vouloir réduire radicalement ses opérations militaires pour favoriser le dialogue avec l'Ukraine.

«Sur le terrain, je ne sens pas de bonnes intentions (...) les Russes nous ont bombardés cette semaine de façon continuelle. Ils nous ont tirés dessus avec toutes sortes de projectiles, grands, petits, moyens, l’infanterie nous a attaqués, c’était la guerre. Ce n’était pas du tout une ambiance de pourparlers ou de cessez-le-feu», a-t-il déclaré.

Une réalité différente sur le champ de bataille

Selon Wali, les soldats ukrainiens et ceux qui combattent à leurs côtés ne sont pas vraiment au courant de ce qui se passe hors du champ de bataille. 

«Ma réalité c’est pas comment les négociations en Turquie avancent», a-t-il dit.

«Sur le terrain on est déconnectés du monde extérieur (...) les nouvelles sur les négociations, sur les scandales (...) on n’est pas connectés, donc on apprend ces nouvelles-là après», a-t-il expliqué. 

Il a avoué se concentrer sur sa mission et sa survie: «Sur le front, c’est très pratico-pratique. Exemple, on voit un véhicule blindé s’approcher, il tire en notre direction, on essaie de trouver une arme pour l’éliminer, ça, c’est ma réalité dans les derniers jours.» 

De lourdes pertes chez les Russes

Wali ne croit pas que les Russes pensent retirer leurs troupes de certaines zones de l’Ukraine parce qu’ils veulent la paix, mais plutôt parce qu’ils ont «besoin de faire une rotation de personnel» en raison de nombreuses pertes.

Il a d’ailleurs souligné le fait que dans le secteur où il se trouve, l’armée russe a abandonné non seulement des cadavres, mais aussi des armes, des équipements et même des rations alimentaires.

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