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L'article provient de TVA Sports
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«Je ne sais pas quand j’aurai une autre occasion»

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-04-19T17:43:03Z
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Ce ne sont pas tous les athlètes qui ont la chance de choisir le moment de leur retraite. Pour tous les Martin St-Louis qui quittent lorsqu’ils sentent que leur niveau de jeu ne correspond plus à leurs propres attentes, il y a les Mathieu Perreault qui, lentement, se voient pousser vers la sortie. 

« Ce n’est jamais facile de vivre cette expérience-là. Quand Mathieu est arrivé, il y avait des vétérans qui vivaient cette situation. C’est la roue qui tourne. Un jour, c’est à ton tour de voir que des gars poussent pour entrer dans la LNH », a analysé St-Louis.

Ci-dessus, voyez les propos de Mathieu Perreault avant d'affronter le Wild.

En raison des absences de Jake Evans (virus), de Joel Armia (parti en Finlande pour des raisons familiales) et de Michael Pezzetta (suspension), Perreault affrontera le Wild après neuf matchs sur la passerelle.

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Limité à deux matchs au cours des 16 derniers, il sautera sur la glace pour la première fois depuis le 29 mars.

« Je veux profiter de chaque moment. Je ne sais pas quand j’aurai une autre occasion de jouer dans la LNH, a indiqué Perreault au terme de l’entraînement matinal du Canadien. J’aime ça jouer au hockey. C’est ce que j’ai le goût de faire. Je suis content d’avoir une occasion au Centre Bell. »

Le Drummondvillois de 34 ans ne s’attendait certainement pas à devoir passer le plus clair de son temps dans les gradins lorsqu’il s’est entendu avec Marc Bergevin en juillet dernier. 

Garder le sourire 

Blessé à un oeil puis au bas du corps, l’attaquant a raté 37 des 52 premières rencontres de la saison. À son retour, le 26 février, il souhaitait profiter des derniers matchs avant la date limite des transactions pour se faire valoir et possiblement attirer le regard d’une autre formation.

Malheureusement, il n’a été employé que sporadiquement, ayant même été placé au ballotage le 16 mars. 

« Se faire placer au ballotage et ne pas avoir la chance de jouer, ça a été une période plus difficile. Mais là, je vis bien avec ça. Je comprends la direction que prend l’équipe. J’ai gardé le sourire, j’ai continué de pratiquer et j’ai attendu l’occasion », a mentionné Perreault.

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Au passage, il a révélé que Kent Hughes et St-Louis lui avaient soumis l’idée de l’envoyer à Laval. Évidemment, sa vaste expérience aurait été bienvenue au sein du Rocket, en prévision des séries éliminatoires.

« Ils m’ont laissé la liberté de choisir. Je leur ai dit que j’étais bien ici, que j’aimais les pratiques de Martin et que j’aimais être avec les gars », a-t-il raconté.

Des décisions à prendre 

Inévitablement, cette situation lui a fait comprendre que la fin de sa carrière dans le circuit Bettman est peut-être proche.

« Tu es un peu forcé de penser à ça. Je suis rendu là dans ma carrière. C’est une décision que je devrai prendre cet été avec ma famille. Je verrai ce qui m’attend dans l’avenir. »

Est-ce que l’Europe pourrait devenir une option?

« Peut-être. Avec des enfants qui vont à l’école, ce n’est pas simple de se promener d’une année à l’autre dans une ville différente », a-t-il ajouté.

D’ici là, il complètera la saison à Montréal. Reste à savoir combien des six derniers matchs de la saison il aura la chance de disputer.

« J’ai toujours été un gros fan de son style. Sa personnalité me fait l’aimer encore plus en tant que joueur. Je suis content d’avoir eu la chance de le côtoyer. J’aurais aimé ça l’avoir à 25-26 ans», a déclaré St-Louis. 

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