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«Je ne parlerai pas contre Patrick Roy pour un poste à Montréal»

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TVA Sports

2021-12-03T04:19:18Z
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L’actuel pilote des Coyotes de l’Arizona, André Tourigny, a côtoyé de près Patrick Roy au cours de ses nombreuses années à œuvrer au sein de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).  

«Pat amènerait de l’énergie. Il est travaillant. Le CH occupe une place spéciale dans son cœur. Il n’a pas peur de mettre des heures, c’est un gars passionné. Je ne parlerai pas contre lui pour un poste à Montréal», a expliqué celui qui en est à ses premiers pas dans le circuit Bettman, de passage à l’émission L’après-match, jeudi soir. 

Le Québécois a également démystifié l’importance de la communication et de la relation entre le directeur général d’une formation de la Ligue nationale de hockey (LNH) et l’entraîneur-chef.

«C’est très important. Les discussions portent sur l’alignement, sur les types de joueurs qu’on aime, sur les systèmes de jeu, etc. Mon directeur général Bill Armstrong et moi, on se parle tous les jours. Il sait qui va bien, qu’est-ce qui va mal, autrement dit, il voit la game à travers nos yeux», a-t-il renchéri.

Évidemment, les insuccès du Tricolore, jumelés à l’embauche de Jeff Gorton, peuvent sembler positionner Dominique Ducharme dans une situation précaire, du moins de l’extérieur. 

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«Bill Armstrong et moi avons eu plusieurs entretiens avant mon embauche. Il appréciait le style de jeu de mes équipes. Dans le cas de Jeff Gorton et Dominique Ducharme, je ne connais pas leurs atomes crochus.» 

En mode évaluation

«Par contre, ça a déjà fonctionné pour Alain Vigneault à la barre des Canucks de Vancouver lorsque Mike Gillis avait remplacé Dave Nonis au poste de directeur général. Alain a connu du succès malgré ce changement durant plusieurs années. Il n’y a pas qu’une seule façon de faire», toujours selon Tourigny.

L’acharnement et le désir de vaincre se font toujours attendre chez le CH. Le Bleu-Blanc-Rouge débute les rencontres en étant amorphe et sans émotion, qu’est-ce que l’organisation peut faire pour changer les choses? 

«Jeff Gorton arrive ici en mode évaluation. Il n’a pas la même urgence que tout le personnel qui est en place depuis le début de la saison. Il a de l’analyse à faire avant de prendre des décisions. Il a beaucoup de choses à apprendre.»

«Les gens aimeraient que Gorton débarque et réalise trois transactions afin de changer le dénouement de la saison. Ça ne fonctionne pas comme ça. La plupart des directeurs généraux ne font pas d'échanges à leur première année. Ils doivent apprendre à connaître leur club avant d’agir», a conclu celui que les gens surnomment affectueusement le Bear.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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