[VIDÉO] «Je devrais arrêter de dire ce que je pense», affirme Fitzgibbon en Chambre
Michaël Labranche
Toutes les fois que le député de Québec solidaire Vincent Marissal pose une question au ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon, c’est du bonbon.
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Il y a une certaine tension entre les deux élus lors des périodes de questions, et ça donne lieu à de bons moments.
Mercredi matin, le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, a encore dû intervenir à la demande du leader parlementaire de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, lors d’un échange.
Celui-ci s’est déroulé comme suit:
«Le problème, là, M. le Président, c’est que nos petites entreprises crient à l’aide et le ministre affirme que soit elles n’ont pas besoin d’aide, soit elles comprennent mal les programmes. Pendant ce temps-là, les multinationales, elles, reçoivent de l’aide, des millions, alors qu’elles ne le demandent même pas. Alors, il est où, le fameux signal du ministre pour les petites entreprises, notamment les restaurateurs qui se font égorger par une autre multinationale, Uber?» a questionné Marissal.
Dans son début de réponse, Fitzgibbon a déclaré que les faits présentés étaient «faux».
Le hic, c’est qu’on ne peut pas dire ça au Salon bleu.
Le président est donc intervenu et a demandé au ministre de retirer ses propos.
Mais ce n’est pas ce qui est arrivé.
«Je devrais arrêter de dire ce que je pense», a-t-il plutôt déclaré.
Ça n’a évidemment pas plu à la deuxième opposition officielle, mais ça a fait rire quelques caquistes, dont la ministre Nadine Girault, que l’on voit très bien en arrière-plan.