Jaroslav Halak n'a pas perdu ses atouts
Agence QMI
Le gardien Jaroslav Halak a plusieurs raisons de sourire après avoir réussi lundi ce qu’il n’avait pu faire dans les dernières semaines, c’est-à-dire gagner un match de hockey.
L’ancien porte-couleurs du Canadien de Montréal a bien fait durant son premier match depuis le 30 décembre. Ayant dû suivre le protocole de la Ligue nationale (LNH) relatif à la COVID-19 le 15 janvier, il a repoussé 20 tirs dans un triomphe de 3 à 1 des Canucks de Vancouver aux dépens des Blackhawks de Chicago. Le Slovaque a poussé un soupir de soulagement, se disant satisfait d’avoir répondu à l’appel.
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«Quand vous ne jouez pas pendant quelques semaines ou un mois, c’est toujours difficile, surtout en ayant été à l’écart du groupe pour une dizaine de jours. Je devais rencontrer les gars afin de retrouver le rythme immédiatement, a-t-il expliqué au site NHL.com. Ce n’est jamais facile, sauf que les gars ont bien fait devant moi et nous n’avons pas concédé beaucoup d’occasions de marquer.»
La performance du vétéran constitue une bonne nouvelle pour l’instructeur-chef Bruce Boudreau, qui tente de mener sa troupe en séries éliminatoires. Vancouver présente un dossier légèrement supérieur à la barre de ,500 et a énormément de travail à accomplir pour atteindre son objectif. Le club occupe l’avant-dernier rang de la section Pacifique et aura besoin de ses deux gardiens pour récolter les victoires. Et Thatcher Demko ne pourra tout faire.
«Depuis mon arrivée ici, nous avons obtenu un bon rendement devant le filet. Les joueurs croient en leurs gardiens et quand c’est le cas, ils peuvent prendre certains risques, car ils savent que le gars en arrière est là pour défendre la cage», a souligné le pilote au quotidien «The Province».
«Je ne veux pas me mettre de la pression davantage, a ajouté Halak, qui avait vu Spencer Martin exceller lors de son absence momentanée. Je veux uniquement essayer de jouer et d’apprécier le tout, puisque vous ne savez jamais s’il s’agira de votre dernière partie. Je prends un jour à la fois, un match à la fois. Quand j’ai la chance de jouer, je fais de mon mieux.»
Un match très payant
Cette saison, Halak a totalisé neuf rencontres, amassant deux gains. Son prochain match sera plutôt lucratif, car il s’assurera d’un boni de 1,25 million $, tel que prévu dans son contrat d’un an et de 3 millions $ signé le 28 juillet. Affichant un taux d’efficacité de ,918, il touchera 250 000 $ de plus s’il termine la campagne à ,905 ou mieux.
Aussi, les Canucks pourraient éviter de débourser ces sommes supplémentaires en échangeant le principal concerné, mais le scénario paraît pour l’instant invraisemblable, d’autant plus que son entente comprend une clause de non-mouvement. La date limite des transactions dans la LNH est fixée au 21 mars.