«J’ai toujours cru que j’étais capable» -J-F Bérubé
TVA Sports
Pendant qu’Andrew Hammond effectue un retour remarqué dans la LNH avec le Tricolore, Jean-François Bérubé fait écarquiller les yeux avec les Blue Jackets de Columbus.
Le produit du Junior de Montréal vient de remporter trois de ses quatre derniers départs depuis son rappel de la Ligue américaine (3-1-0, moyenne de ,924). Il n’avait pas gardé les buts dans la LNH depuis avril... 2018!
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Dire que pas plus tard qu’en mai dernier, le portier repentignois révélait à TVA Sports qu’il envisageait la retraite, mais qu’il s’accrochait toujours au rêve de revenir dans la Ligue nationale.
«Chaque année, j’essaie d’apprécier chaque moment, a-t-il laissé savoir à JiC, lundi, sur les ondes de TVA Sports. J’ai toujours cru en mes moyens. J’ai toujours cru que j’étais capable d’avoir des bons matchs dans la LNH.
«C’est ce qui m’a permis de rester positif et d’essayer de travailler fort pour être prêt.»
Bérubé a aussi eu une motivation supplémentaire. Son jeune fils a pu le voir disputer un match pour la première fois. Un moment inoubliable pour la famille.
«C’était un moment assez spécial. Une soirée dont je vais me rappeler pour le reste de ma vie. C’est le fun de pouvoir partager ce moment avec ma femme, mon petit gars, et même ma famille là-bas.»
Âgé de 30 ans, Bérubé est réuni avec son entraîneur-chef du junior, puisque Pascal Vincent est l’adjoint de Brad Larsen à Columbus. Selon lui, de traverser dans les rangs professionnels n’a pas changé sa personnalité.
«C’est assez spécial d’être de retour avec Pascal. On s’est reparlé de nos beaux jours avec le Junior. C’est le fun de la voir avec l’équipe et de se parler tous les jours. Il n’a pas changé, il est le même coach que j’avais dans le junior. Il fait du bon boulot avec les Jackets.»
Dimanche, Bérubé n’était pas le partant, mais il a tout de même pu observer un but controverser de Sidney Crosby en fin de match contre les Penguins de Pittsburgh. Le numéro 87 semble avoir bousculé Elvis Merzlikins dans son demi-cercle.
D’autres sont d’avis qu’il a été plaqué sur le gardien.
«Je pense qu’Elvis était dans une position où il n’a pu faire l’arrêt. Il y a eu contact et il a perdu la rondelle. Les arbitres l’ont interprété d’une façon différente.
«Ce n’était pas une décision facile et, en plus, on a perdu notre contestation. On n’a pas pu pousser pour la dernière minute qui restait.»