Jack Johnson au FEQ: un Hawaïen débarque sur les Plaines
Cédric Bélanger | Journal de Québec
Très vite au début de sa carrière, Jack Johnson a trouvé la route du succès. Trouver le chemin qui mène au Québec a cependant été plus ardu pour le chanteur-guitariste-surfeur hawaïen.
• À lire aussi: [EN IMAGES] FEQ: le beau vertige de Charlotte Cardin
• À lire aussi: Festival d’été de Québec: la ville revit
De façon assez étonnante pour un artiste de son envergure doté d’un catalogue rempli d’autant de succès, on ne lui connaît qu’un seul concert en sol québécois, en 2008, lors du festival Osheaga, à Montréal.
S’il est revenu par la suite à Montréal ou ailleurs en province, on veut le savoir. Ceci est un appel à tous.
Chose certaine, on ne l’a jamais croisé dans les rues du Vieux-Québec. Sa performance sur les plaines d’Abraham, jeudi soir, lors du jour deux du Festival d’été, sera sa toute première dans la capitale.
D’abord des modestes attentes...
Il était temps. Avec huit albums à son actif, dont le tout chaud Meet The Moonlight, paru il y a deux semaines, Jack Johnson s’est établi comme un des plus prolifiques auteurs-compositeurs-interprètes du créneau folk rock douceur.
À son grand étonnement, il a capté l’attention dès la parution de son premier album, Brushfire Fairytales (2001), sur lequel on retrouve sa première chanson à parcourir les palmarès, Flake.
«Dans mes rêves les plus fous, a-t-il récemment confié au magazine Spin, je ne pensais pas que ça allait fonctionner comme ça. Je me rappelle avoir dit à ma femme en écoutant les maquettes que je voulais juste que ce soit l’album favori d’une personne. J’espérais que quelqu’un ressente la même chose que moi quand j’écoute un album de Ben Harper ou Jimi Hendrix. C’était mon but : faire en sorte qu’une personne l’aime.»
... puis le succès
Ce sont finalement des millions de personnes qui sont tombées en amour avec les mélodies réconfortantes de Johnson. En 2005, il a frappé un grand coup quand il a fait paraître l’album In Between Dreams, refuge des succès Good People, Better Together de même que Sitting, Waiting, Wishing.
Il a élargi un peu plus son bassin d’admirateurs, l’année suivante, en composant la trame sonore du film d’animation Curious George, dominée par la chanson Upside Down.
Avec Meet The Moonlight, il estime être sorti de sa zone de confort musicale en travaillant avec un collaborateur qui ne fait pas partie de son cercle d’intimes, Blake Mills (Alabama Shakes, Fiona Apple, John Legend).
Pour la première fois, ce n’était pas Jack Johnson qui avait toujours le dernier mot en studio.
«Avec Blake, a-t-il raconté à Spin, il y a des moments où je lui disais au moins vingt fois que je n’aimais pas quelque chose et je voulais aller dans une autre direction, mais il persistait. Éventuellement, il me tenait tête au point où je finissais par réaliser que c’était mieux à sa manière.»
►Jack Johnson en concert, jeudi soir, à 21 h 30, sur les plaines d’Abraham. Il sera précédé de Geoffroy et Tash Sultana.
This is a modal window.