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L'article provient de TVA Sports
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J.T. Miller n'a jamais voulu partir de Vancouver

Photo Martin Chevalier
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Agence QMI

2021-09-20T16:30:05Z
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Émotif, J.T. Miller a régulièrement montré des signes d’impatience au cours d’une saison très frustrante en 2021. Il n’a toutefois jamais considéré un changement d’air, estimant que de grandes choses étaient à venir chez les Canucks de Vancouver.

Après avoir atteint la deuxième ronde dans la bulle d’Edmonton au cours du tournoi éliminatoire estival en 2020, les Canucks ont atteint le fond du baril cette année. Ils ont terminé au septième et dernier rang de la section Nord en vertu d’une fiche de 23-29-4.

Frappée d’une part par des blessures, notamment au joueur-vedette Elias Pettersson, et d’autre part par la pandémie de COVID-19, l’organisation de la Colombie-Britannique n’a jamais été en mesure de trouver son erre d’aller. Mais malgré les rumeurs, Miller n’a jamais souhaité être échangé. Il est heureux d'être toujours avec les Canucks.

«Tout ce qui s'est passé, c'était juste fou, non? s’est questionné Miller, selon des propos rapportés par le réseau Sportsnet. J’essaie d’avancer. Je ne veux pas penser à l'année dernière, au cours de laquelle nous avions entre six et neuf blessés constamment. Nous avons eu des blessures à long terme, beaucoup de joueurs qui n'ont jamais joué [dans] la Ligue nationale de hockey (LNH) auparavant, des gars mis en quarantaine... Qui diable veut y penser?»

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«J'en ai fini avec ça, c'est un nouveau jour et tout le monde est tellement excité par cette opportunité que nous avons ici. J'essaie juste de me concentrer là-dessus. Je veux penser à de bonnes choses parce qu'il y en a eu beaucoup de mauvaises qui se sont produites l'année dernière. Ce n'était pas amusant.»

Avenir prometteur

Pour la suite, Miller semble optimiste. Le directeur général des Canucks Jim Benning a acquis Oliver Ekman-Larsson et Conor Garland cet été, deux joueurs qui auront un rôle important au sein de la formation. Il a aussi offert des contrats aux joueurs de profondeur Travis Hamonic, Tucker Poolman et Jaroslav Halak.

C’est toutefois par le noyau, composé de plusieurs jeunes joueurs excitants tels que Petterrson, Quinn Hughes et Brock Boeser, que passeront les succès du club selon Miller.

«Tout le monde doit franchir la prochaine étape de son développement, a fait valoir Miller. Si vous n'êtes qu'un passager, quel que soit votre niveau, il sera difficile d'exceller et de gagner beaucoup de matchs. Nous avons besoin de tout le monde. Nous avons l'équipe et nous devons juste nous concentrer sur une chose: gagner des matchs de hockey.»

Travailler sur soi

Miller reconnaît toutefois une chose: il doit limiter ses sautes d’humeur. Ces dernières ont été particulièrement remarquées depuis le début de la pandémie de COVID-19, les gradins vides amplifiant ses jurons tout comme le bruit des portes claquées et des coups de bâton.

Il refuse toutefois d’aseptiser son jeu s’il doit le faire au sacrifice de la flamme qui l’habite.

«Je suis comme ça depuis que je suis petit, donc rien n'a vraiment changé, a-t-il expliqué. C’est une partie de mon jeu que j'essaie d’épurer, mais il y a eu beaucoup de frustration l'année dernière. J'aimerais revenir un peu plus sur ça en tant que joueur, mais je joue à la limite.»

«Cela a fait de moi le joueur que je suis. Je ne veux pas me débarrasser du feu, je veux juste le contrôler.»

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