«J'avais juste besoin d’une chance» -Frédérick Gaudreau
TVA Sports
Frédérick Gaudreau vient de connaître la saison la plus productive de sa carrière dans la Ligue nationale.
À sa première saison avec le Wild du Minnesota, le Bromontois a récolté 44 points en 76 matchs. Le voici de retour en séries éliminatoires, là où il avait hérité le surnom de «Freddie Hockey» avec les Predators de Nashville, en 2016.
Voyez l'entrevue de Frédérick Gaudreau à «JiC», ci-dessus.
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Ce fut toutefois une entrée en matière laborieuse pour toute l’équipe, lundi soir, face aux Blues de St. Louis, qui l’ont emporté par un jeu blanc de 4-0. Pour les joueurs du Wild, pas question de se laisser abattre par ce résultat.
«Une série, c’est quatre matchs. La première rencontre est perdue, mais il en reste d’autres. Donc, on passe à la prochaine. C’est tout, a-t-il martelé, mardi, à l’émission JiC, à TVA Sports.
«On ne doit pas trop penser à celle-là. On doit se concentrer sur ce qu’on doit faire au prochain match.»
De bons mots pour Perron
David Perron, auteur d’un tour du chapeau, a donné du fil à retordre au Wild. Le club de St. Paul reconnait la qualité de l’adversaire qu’il affronte au tour initial.
«On les a affrontés plusieurs fois, cette année. On savait à quoi s’attendre, insiste pour dire Gaudreau. Je pense que ce sera une belle grosse série. Il n’y a jamais de série facile. Surtout pas contre les Blues.»
Appelé à se prononcer sur la solide performance de Perron, Gaudreau n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son concitoyen estrien.
«David c’est un bon joueur. Pour avoir joué contre lui à de multiples reprises, puis avoir joué avec lui l’été, c’est facile de voir qu’il est un joueur exceptionnel. C’est sûr qu’on doit être vigilant lorsqu’il est sur la glace.»
Un «luxe» devant le filet
Si Ville Husso s’est dressé tel un mur devant la cage des Blues, Marc-André Fleury a semblé donné le ton au match en frustrant Ivan Barbashev lors d’un lancer de punition au début de l’affrontement.
Gaudreau ignore qui entre le Sorelois et Cam Talbot entamera le deuxième match, mercredi, mais il assure que les joueurs témoignent une confiance inouïe en leurs deux portiers.
«C’est un luxe d’avoir deux icônes comme eux dans notre équipe. Ce sont de bons gardiens et de bonnes personnes, laisse-t-il entendre.
«Peu importe la décision des entraîneurs, on est prêt à jouer devant l’un ou l’autre.»
Son entraîneur a cru en lui
Pour ce qui est de son propre rôle au sein du top 6 des siens, Gaudreau ne tient rien pour acquis. En ce qui est de son éclosion, il donne le mérite à son entraîneur-chef.
«J’avais juste besoin d’une chance. En m’amenant au Minnesota, je savais qu’il y avait Dean (Evason).
«Je savais qu’il avait confiance en moi parce qu’il a été mon "coach" dans la Ligue américaine. C’est une opportunité quand ton entraîneur te donne des responsabilités, au lieu de jouer cinq ou huit minutes.
«Au-delà de ça, c’est la culture de l’organisation. Depuis le jour 1 que je suis arrivé, je me suis senti comme un membre de la famille. Les joueurs m’ont fait sentir comme à la maison.
«C’est une belle saison remplie de bonnes personnes. Je ne pourrais demander mieux.»