«J'ai vu dix terroristes du Hamas battre et violer collectivement une Israélienne avant de l'abattre le 7 octobre»
TVA Nouvelles
Un survivant du massacre du 7 octobre a raconté les atrocités innommables dont il a été témoin alors que les terroristes du Hamas violaient et tuaient leurs victimes.
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Yoni Saadon, 39 ans, qui a survécu au festival de la paix Supernova en se cachant sous des cadavres, se réveille maintenant la nuit, angoissé par les visages des femmes massacrées, dont l'une avait «le visage d'un ange».
Lors de l’attaque, Yoni s'est réfugié sous une scène de musique. Mais une femme qui se cachait à ses côtés a été repérée par les terroristes.
«Elle est tombée sur le sol, une balle dans la tête, et j'ai tiré son corps sur moi et étalé son sang sur moi pour donner l'impression que j'étais mort moi aussi», a relaté au Sunday Times le survivant.
![Photo tirée de Twitter](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F324323423434c9587d71-1115-4144-9a27-b3f8695cad82_ORIGINAL.jpg%3Fh%3D758%26impolicy%3Dcrop-resize%26w%3D721%26width%3D1600%26x%3D0%26y%3D0&w=3840&q=75)
«Je n'oublierai jamais son visage. Chaque nuit, je me réveille avec ce visage et je m'excuse auprès d'elle en disant "je suis désolé"», a-t-il ajouté.
Rappelons que ce sont plus de 250 festivaliers qui ont perdu la vie lors de l'attaque surprise du Hamas.
Viol collectif
Immobile sous le corps de la femme, Yoni Saadon n’était malheureusement pas au bout de ses peines. Une heure plus tard, une nouvelle scène d’horreur défilait sous ses yeux.
«J'ai vu cette belle femme au visage d'ange et huit ou dix combattants qui la battaient et la violaient. La femme criait "arrêtez ça" et suppliait les terroristes de la tuer pour mettre fin à ses souffrances», a-t-il raconté.
«Quand ils ont fini, ils riaient et le dernier lui a tiré une balle dans la tête», a-t-il ajouté.
Père de quatre enfants, Yoni a admis que son esprit ne cesse de le tourmenter, lui rappelant qu’il aurait pu s’agir de l’une de ses filles, ou de sa sœur, qui a renoncé à la dernière minute à participer au festival.
Victime décapitée
L'horreur ne s’est toutefois pas arrêtée là. Caché dans des buissons, Yoni a vu deux autres combattants du Hamas attraper une femme.
«Elle se débattait, les empêchant de la déshabiller», se souvient-il. «Ils l'ont jetée à terre et l'un des terroristes a pris une pelle et l'a décapitée.»
Yoni a raconté son histoire au Sunday Times lors d'un groupe de soutien pour les survivants du festival à Sitria, au sud-est de Tel-Aviv.
Trois fois par semaine, des survivants venus de tout Israël se réunissent avec des parents dont les enfants ont été massacrés.