Internationaux d’Australie: des débuts prometteurs pour Denis Shapovalov
Le Canadien s’impose en quatre manches devant un vétéran du circuit
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![Photo portrait de Jessica Lapinski](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2FJessica_Lapinskib59102be-5f17-418d-ac55-fc10558e46e2_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Jessica Lapinski
MELBOURNE, Australie | Pour Denis Shapovalov, les Internationaux d’Australie sont un peu comme une page blanche sur laquelle commence à s’écrire l’histoire de la saison.
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«C’est l’occasion de faire table rase, a expliqué le Canadien, lundi. C’est le premier tournoi du Grand Chelem de l’année, vous voulez faire de votre mieux. Vous ne savez pas ce qui vous attend pour le reste de la saison.»
Shapo, 20e favori à Melbourne, a bien noirci les premières lignes de cette page blanche en défaisant le Serbe Dusan Lajovic, 86e joueur mondial, en première ronde.
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Le joueur de 23 ans a un peu perdu pied en deuxième manche, mais il a finalement gagné 6-4, 4-6, 6-4 et 6-1, en 2 h 23 min, dans un match disputé en après-midi, heure australienne, au 1573 Arena.
Baisse de régime profitable
Malgré les quelque 60 rangs qui les séparent au classement mondial, Shapovalov ne s’attendait pas à une rencontre facile contre Lajovic qui, à 32 ans, est un vieux routier sur le circuit.
Premièrement, parce que son rival du jour «est un adversaire dur à battre, qui a obtenu de belles victoires au fil des ans».
Et deuxièmement, parce qu’en Australie, «les joueurs sont prêts, motivés et qu’ils jouent bien».
Shapovalov avait raison de craindre le Serbe. Du moins, durant deux manches et demie.
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Selon sa propre analyse, Shapo a profité d’une légère baisse de régime de Lajovic en troisième manche pour «reprendre le momentum dans le match», qu’il a finalement remporté à coups d’as (16) et de frappes gagnantes (52).
«Pendant les deux premières manches et demie, le niveau de jeu et d’intensité était vraiment élevé, a-t-il pointé. Après, j’ai remarqué que son niveau d’énergie avait chuté de peut-être 5 ou 10 % et j’ai tenté d’en tirer profit.»
Patience et opportunisme
Le Canadien fera maintenant face au Japonais Taro Daniel, 94e joueur au monde. Au Québec, ce match aura lieu mardi soir ou dans la nuit de mardi à mercredi.
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Un adversaire qu’il a affronté à deux occasions depuis le début de sa carrière – dont une fois à Melbourne, en 2019 – et qu’il a battu chaque fois.
Malgré ces deux victoires à sens unique, Shapovalov a dit se méfier de son prochain rival.
«C’est un joueur super solide, qui possède un bon service, a-t-il relevé. Quand je l’ai affronté ici, j’ai été capable de dicter le jeu. Je pense que je dois jouer comme je l’ai fait [lundi], c’est-à-dire que je dois demeurer patient et saisir les occasions qui s’offrent à moi.»
La vive déception de Marino
![AFP](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2Fe0499c70-957b-11ed-a308-453404352c3c_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
MELBOURNE, Australie | La gentille Rebecca Marino avait le visage long quand elle a rencontré les journalistes, peu après la sèche défaite qu’elle venait de subir aux mains de la Chinoise Zhu Lin, lundi.
La Canadienne, 67e meilleure joueuse au monde, peinait à expliquer comment elle avait pu s’incliner 6-2 et 6-4 en seulement 1 h 06 min.
Il s’agissait de son troisième affrontement contre Lin, 87e. Les joueuses s’étaient partagé les honneurs des deux premiers. La victoire de Marino, 32 ans, était survenue l’an dernier à Miami, au deuxième tour des qualifications.
«Mais les conditions étaient totalement différentes, a-t-elle pointé. Les balles étaient plus lourdes.»
«Elle bougeait bien, a-t-elle brièvement ajouté, au sujet du match de lundi. Elle s’est aussi mieux adaptée au bruit [il y avait beaucoup de partisans chinois sur le petit court 14].»
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Aucun as, une rareté
Marino n’avait pas encore pris le temps de consulter ses statistiques lorsqu’elle s’est présentée devant les médias, mais elle était bien consciente que sa performance au service l’avait également coulée.
Pas uniquement parce qu’elle n’a cogné aucun as de toute la rencontre – un fait inhabituel pour la puissante serveuse –, mais surtout parce que son pourcentage de premier service (56 % en jeu, 52 % remportés) étaient nettement insuffisant et ne correspondait pas à ses standards.
Elle devra s’adapter
La Britanno-Colombienne n’aura pas connu les résultats escomptés durant sa tournée en Océanie. Battue d’entrée de jeu à Hobart et au deuxième tour à Auckland, elle reconnaît qu’elle devra s’ajuster à son nouveau statut.
Les joueuses «recommencent à me connaître», explique Marino, qui est revenue sur le circuit en 2018, après s’être éloignée du tennis pendant près de cinq ans pour soigner des problèmes de santé mentale.
«Maintenant que je n’ai plus à passer systématiquement par les qualifications, je dois m’habituer à nouveau à jouer à ce niveau sur une base régulière», pointe-t-elle.
Marino ne sait pas encore exactement où elle poursuivra cette «adaptation» dans les prochaines semaines. Cela pourrait être à Dubaï ou au Mexique.
«Avec mon classement, je dois faire des calculs, regarder la liste des joueuses, analyser où je peux entrer sans avoir à disputer les qualifications, a-t-elle exposé. Ce sera donc à suivre.»
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