Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Inquiétude à l'OMS devant la reprise des cas de COVID

AFP
Partager

Agence France-Presse

2022-03-16T17:09:43Z
Partager

L'Organisation mondiale de la santé a fait part mercredi de son inquiétude face à la remontée des cas de COVID dans le monde, alors même que les gens se font de moins en moins dépister.

• À lire aussi: COVID-19: et c’est reparti dans plusieurs pays

• À lire aussi: Fin des tests de dépistage pour les voyageurs doublement vaccinés

• À lire aussi: Le Québec enregistre 11 décès supplémentaires

«Au cours de la semaine dernière, nous avons constaté une augmentation de 8% des cas détectés, avec plus de 11 millions de cas signalés à l'OMS, et ce malgré une réduction significative des tests de dépistage dans le monde», a déclaré l'experte de l'OMS Maria Van Kerkhove, en conférence de presse.

Celle qui est responsable de la lutte contre la COVID-19 à l'OMS depuis son apparition fin 2019 estime que la recrudescence du nombre de cas est le résultat d'une «combinaison de facteurs».

La vague d'infections est en grande partie alimentée par le sous-variant BA.2 d'Omicron, qui déjà supplante son frère BA.1 dans certains pays. Sans conteste, BA.2 «est le variant le plus contagieux du virus SARS-CoV-2 que nous ayons vu jusqu'à maintenant», a insisté Mme Van Kerkhove.

Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Jacques Lapierre, virologue à la retraite et le psychologue Paul Langevin sur QUB radio :  

Publicité

À cela vient s'ajouter la levée des mesures sanitaires prises contre la COVID dans de nombreux pays, qui donne au virus «l'occasion de se propager», ainsi qu'une couverture vaccinale incomplète dans de nombreuses régions du monde.

Enfin, l'experte de l'OMS déplore la désinformation sur le Covid-19 qui circule à des niveaux très élevés: certains disent qu'Omicron est bénin et qu'il s'agit du dernier variant auquel le monde sera confronté, d'autres que la pandémie est terminée... «tout cela est à l'origine d'une grande confusion», qui profite au virus.

«Nous constatons donc une augmentation des cas détectés dans le monde entier pour un certain nombre de raisons. Ce sont les mêmes facteurs qui sont à l'origine de la transmission de ce virus depuis le début de la pandémie», a conclu Mme Van Kerkhove.

Mais la bonne nouvelle, a-t-elle dit, est que le monde dispose des moyens d'y faire face, avant de répéter son credo: masque, distanciation physique, vaccins, dépistage, traitements...

Publicité
Publicité