Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Industrie automobile: Donald Trump a-t-il amorcé le début d'une récession?

Lecteur vidéo en cours de chargement.
Temps actuel 0:00
Durée 0:00
Chargé: 0%
Type de flux EN DIRECT
Temps restant 0:00
 
1x
    • Chapitres
    • descriptions désactivées, sélectionné
    • Sous-titres transcrits désactivés, sélectionné
        Partager

        TVA Nouvelles

        26 mars à 20h11
        Partager

        L’imposition de tarifs douaniers de 25 % sur les automobiles fabriquées à l’extérieur des États-Unis pourrait marquer le début de la récession que l’on craint tant, selon l’animateur Paul Larocque. 

        • À lire aussi: «C’est une attaque directe sur les travailleurs»: la classe politique canadienne critique les tarifs de 25% sur les voitures

        • À lire aussi: Des tarifs de 25% sur les automobiles canadiennes

        • À lire aussi: Les tarifs de Trump sur les voitures vont faire très mal à tout un écosystème

        «Déjà, la bourse a baissé considérablement sur la seule rumeur que Trump irait de l’avant. J’espère me tromper, mais je ne serais pas étonné qu’on se dise dans quelques mois que le début de la récession économique que l’on craint aura commencé autour de 17 h 30 aujourd’hui», a-t-il dit lors du segment La Joute des analystes diffusé à LCN.

        «À partir du moment où de tels tarifs entrent en fonction, il faut calculer à peu près une semaine à 10 jours avant que l’ensemble de l’industrie se retrouve à l’arrêt. On parle d’à peu près 700 000 emplois au Canada. Il y en a principalement en Ontario, mais je veux dire, ça touche des alumineries ici. Vraiment, ça a une réverbération dans l’ensemble du pays», a ajouté l’analyste Emmanuelle Latraverse.

        Publicité

        La pression sera donc très forte sur le premier ministre désigné Mark Carney, qui a promis d’investir 2 milliards de dollars dans les chaînes d’approvisionnement afin de fabriquer des voitures 100 % canadiennes, a rapporté l’analyste Emmanuelle Latraverse.

        «Dans les derniers jours, il a évoqué les limites des tarifs dollar pour dollar et de la riposte œil pour œil, dent pour dent, parce que notre économie est plus petite. Alors, c’est sûr que la pression va être très, très forte sur le premier ministre et le chef libéral, en l’occurrence, pour essayer d’offrir une réponse cohérente à ce qui est absolument un coup de Jarnac monumental à l’industrie», a-t-elle illustré.

        Le chroniqueur Mario Dumont a d’ailleurs souligné l’importance de remettre la vente des voitures chinoises au Canada à l’ordre du jour dans un contexte de dégradation des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis.

        «Ce sont les États-Unis qui ont imposé une surtaxe de 100 % sur les véhicules. C’était Joe Biden qui était président américain. Et le Canada a imité les États-Unis dans l’esprit de dire “Regarde, on est bon joueur, on est des alliés en Amérique du Nord. On va priver les consommateurs canadiens d’autos électriques à 25 000-30 000 $”. Ce n’est peut-être pas logique de s’aligner sur la Chine, mais est-ce que c’est logique de s’aligner sur les États-Unis comme un allié en matière d’automobile à cette heure-ci ?», a-t-il souligné.

        Voyez l'échange complet dans la vidéo ci-dessus

        Publicité
        Publicité