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Culture

Incursion exclusive sur le plateau d’Alertes

Photo : Bruno Petrozza
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Marie-Hélène Goulet

2021-07-05T17:30:15Z
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Les enquêteurs d’Alertes ont donné des sueurs froides aux téléspectateurs cet hiver alors qu’ils pourchassaient les terroristes d’extrême droite de La Garde. Ils seront de retour à l’écran dans quelques mois avec de nouvelles intrigues enlevantes. TV Hebdo est allé à la rencontre des comédiens de cette populaire escouade télé.

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Les 12 nouveaux épisodes d’Alertes ont été tournés en Montérégie, sous la direction de la réalisatrice Miryam Bouchard. Ces épisodes complètent la première saison du téléroman de Julie Hivon, qu’on a dû décaler à cause de la pandémie de covid-19. Parmi les intrigues à venir, l’escouade spéciale pour les personnes disparues tentera d’éclaircir la disparition de personnes adultes. Contrairement aux enlèvements d’enfants, ce type d’enquête crée toujours un certain doute: et si la personne avait décidé de changer de vie de son plein gré?

Par ailleurs, que ceux qui aiment le polarisant enquêteur Pelletier se réjouissent et que les autres fulminent: il sera de retour en piste à l’automne, selon la productrice Nathalie Cécyre. Cela laisse croire qu’un ou plusieurs cadavres seront au cœur de l’histoire. Suspense à prévoir!      

Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza


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Des coups de feu qui résonnent
Frédéric Pierre a dû tirer quelques coups de feu cette saison, lors d’une scène où son personnage de Renaud Magloire s’entraînait au champ de tir. Ce n’est pas la première fois que le comédien pressait la détente d’une arme à feu, mais il avoue que cela l’impressionne chaque fois. «Ça me stresse toujours un peu, parce qu’il peut y avoir des accidents même si on tire des balles à blanc. Je prends donc l’exercice très au sérieux et j’écoute l’armurier sur place avec attention. 

Pendant les répétitions, j’utilise un fusil de plastique. Je ne prends aucun risque! Malgré toutes ces précautions, la puissance des tirs est étonnante, et ils résonnent. Pour une scène avec Mylène St-Sauveur, je devais tirer quelques coups, dire mes répliques, puis tirer à nouveau. Je n’ai pas pu le faire au premier essai parce que j’étais trop secoué par la puissance des coups; je ne savais plus ce que je devais dire», raconte-t-il.      

Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza


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Des cascades et des preuves
Mylène St-Sauveur nous a révélé qu’elle avait quelques ecchymoses aux cuisses, preuve qu’elle s’est donnée à 100 % pendant les cascades qu’elle devait effectuer dans la peau de Lily-Rose Bernard. Elle précise toutefois que, au-delà des efforts physiques, ce sont les scènes tournées au poste de la Sécurité du Québec qui représentent son plus grand défi. «Ce qui est le plus difficile, c’est que nous tournons toutes les scènes dans le désordre. Quand on joue au poste de police, on enchaîne la totalité des scènes qui y prennent place. Je dois alors aligner des éléments de preuves précis et des prénoms tout en respectant la chronologie de l’histoire. C’est tout un défi cérébral d’y arriver», explique l’actrice. 

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Photo : Bruno Petrozza
Photo : Bruno Petrozza

 
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Pascal ne va pas bien
La fin de la première partie de la première saison d’Alertes montrait un Pascal inquiétant qui espionnait Sylvain Lanctôt (Louis-Philippe Dandenault), le meurtrier de son père, devant la maison de transition où il résidait. Le jeune homme continuera d’être obnubilé par l’assassin. Son interprète, Jean-Simon Leduc, aime chausser les souliers d’un personnage dont la personnalité est si loin de la sienne. «Pascal a du mal à exprimer ses émotions et à les vivre. C’est intéressant de jouer quelqu’un qui n’est pas dans une trajectoire précise, car il se bat pour savoir ce qu’il va faire de sa vie. C’est un personnage à plusieurs dimensions», souligne le comédien. 

Photo : Bruno Petrozza
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Une «petite nouvelle» à la réalisation
Miryam Bouchard succède à Frédérik D’Amours derrière la caméra. Petite nouvelle sur le plateau, elle a cependant beaucoup d’expérience: elle a réalisé M’entends-tu?, les trois premières saisons de L’Échappée et Mon ex à moi. «Je connaissais l’auteure, Julie Hivon, et j’avais travaillé plusieurs fois avec Mylène St-Sauveur, Frédéric Pierre et Guy Jodoin. J’ai accepté de tourner Alertes entre autres pour le plaisir de les retrouver», mentionne-t-elle. En plus de compter sur des valeurs sûres à l’interprétation, Miryam est contente d’avoir dirigé plusieurs jeunes talents dans ses épisodes, car une intrigue repose sur une bande d’adolescents. «C’est un plaisir de diriger ces jeunes acteurs, parce qu’ils sont dans le moment présent. Ils sont naturels et n’ont pas encore développé les raccourcis de jeu que certains comédiens utilisent parfois. Lorsque les acteurs chevronnés avec qui ils travaillent les voient si entiers, ils sont désarmés devant leur naturel et ne peuvent pas ne pas être naturels à leur tour en leur compagnie», précise la réalisatrice. 

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Photo : Laurent Guerin / TVA
Photo : Laurent Guerin / TVA

Photo : Bruno Petrozza
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Photo : Bruno Petrozza
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SECRETS DE TOURNAGE

• Les scènes de la taverne où les enquêteurs se rencontrent pour relaxer sont tournées à la Brasserie Tremblay, à Longueuil. 

• La réalisatrice Miryam Bouchard a dû faire déneiger une partie d’un boisé pour tourner quelques scènes estivales en pleine saison froide. 

• Le poste de la Sécurité du Québec est en réalité un immeuble commercial de Boucherville qui sert de quartier général à l’équipe de production. 

• Les mesures sanitaires mises en place pour contrer une éclosion de covid-19 sont suivies à la lettre sur le plateau. Comme ces précautions prennent du temps, le tournage des 12 épisodes a duré 54 jours, soit près de 10 % de plus qu’en temps normal.      

LA SUITE DE LA PREMIÈRE SAISON D’ALERTES SERA PRÉSENTÉE CET AUTOMNE À TVA.

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