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L'article provient de Le sac de chips

Les Chinois utilisent maintenant le prélèvement anal pour détecter la COVID-19

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Frédéric Guindon

2021-01-27T16:46:24Z
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Plus d’un million de résidents de Beijing ont récemment été testés au moyen d’un prélèvement anal afin de déterminer s’ils étaient positifs à la COVID-19.

Un expert chinois en maladie infectieuses a déclaré à la télévision d’État CCTV que les prélèvements effectués «par en-arrière» étaient plus précis et avaient plus de chances de détecter le virus de la COVID-19.

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Les autorités chinoises se sont lancés, depuis une semaine, dans une campagne de détection de masse après qu’un enfant de 9 ans eut été déclaré positif, le 17 janvier dernier, à la nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus.

À Beijing, des gens font la file pour aller passer le test de détection de la COVID-19.
À Beijing, des gens font la file pour aller passer le test de détection de la COVID-19. AFP



Ainsi, elles espèrent rapidement tester 2 millions d’habitants des districts de Daxing et Dongcheng, au moyen des traditionnels Q-Tips dans le nez et dans la gorge, mais aussi, de tiges cotonnées insérées dans l’anus.

Newsweek rapporte que les tiges montées de coton sont utilisées pour des prélèvements anaux depuis l’an passé, mais que la méthode est généralement réservée aux individus qui sont à risque, en raison de leur présence dans une éclosion.

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Li Tongzeng de l’hôpital You’an de Beijing a expliqué: «Les prélèvements nasaux sont plus précis que les prélèvements buccaux, mais ils peuvent être inconfortables.»

«Dans certains cas où les personnes sont asymptomatiques ou présentent seulement de légers symptômes, les gens tendent à récupérer très rapidement. Il est très possible, dans ces situations, qu’on ne trouve pas de traces du virus dans leur gorge après trois à cinq jours», a-t-il ajouté.

«Ce qu’on a découvert, c’est que chez certains patients infectés, le coronavirus survit pour une plus longue période de temps dans le système digestif et dans les excréments que dans les voies respiratoires».

Sur cette photo prise en avril 2020, l'homme semble dire: «Non, ne me prélevez pas dans la bouche!»
Sur cette photo prise en avril 2020, l'homme semble dire: «Non, ne me prélevez pas dans la bouche!» AFP

Les prélèvements dans le rectum amélioreraient le taux de détection du virus et diminueraient les chances de mauvais diagnostics.

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Selon les lignes directrices émises par la Commission de Santé nationale de la Chine, les prélèvements anaux doivent être administrés de 3 à 5 centimètres à l’intérieur du rectum. 

Le coton-tige doit ensuite être pivoté à plusieurs reprises, avant d’être soigneusement retiré et placé sécuritairement dans un contenant à échantillon.

L’opération dure 10 secondes tout au plus.

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