COVID-19 au Québec: les gyms et spas espèrent que cette réouverture soit la bonne
Jean-François Racine | Journal de Québec
Même si personne ne veut se risquer à prédire l’avenir, les propriétaires de gyms et de spas ont dit souhaiter, comme les restaurateurs, que cette réouverture soit la bonne.
Sans pouvoir l’affirmer avec certitude, les commerçants et entrepreneurs de cette industrie osent espérer que leurs activités ne soient plus jamais perturbées par une autre vague de la pandémie.
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Comme plusieurs autres gens d’affaires, ils ont assez souffert depuis deux ans.
« On l’espère vraiment fort. On est assez optimiste. Je n’ai aucune crainte. Nous allons récupérer notre monde », explique David McGregor, gérant de la succursale de Lévis pour la bannière Éconofitness.
Depuis mars 2020, ce dernier a réussi à traverser ces longs mois de fermeture forcée avec l’entretien de la salle, l’administration et de la formation.
Retour des clients
Sans surprise, le retour de la clientèle sportive sera très apprécié partout à compter du 14 février. La capacité d’accueil sera limitée à 50 % jusqu’à nouvel ordre et le port du masque est obligatoire.
« Je suis assez content. Depuis le début, j’ai essayé de faire des entraînements à la maison, de réorganiser le gym, de renouveler le concept. Je sentais que c’était plus difficile pour les gens de continuer à bouger chez eux », ajoute Bobby Tanguay, de Léveil Crossfit, à Saint-Georges.
« Nous sommes très heureux que le gouvernement nous donne un préavis. Nous pouvons maintenant regarder vers l’avant et continuer notre expansion », a précisé Charly Vives, conseiller régional pour l’est du Canada pour les gyms Orangetheory.
Le groupe projette notamment de s’installer à Québec dès l’an prochain.
Une leçon à tirer
« S’il y avait une autre vague et que nous fermons l’activité physique et le sport encore au début et qu’on le rouvre seulement à la fin, nous n’avons rien compris », a précisé Gabriel Hardy, propriétaire du Gym Le Chalet à Québec et porte-parole québécois du Conseil canadien de l’industrie du conditionnement physique.
« Ça m’a poussé à être ingénieux avec le virtuel, mais la clientèle vient d’abord pour le coaching et rien ne remplace le contact direct », affirme le cycliste Bruno Langlois, qui dirige l’entreprise Vélo Cartel, à Québec.
L’Association québécoise des spas est aussi soulagée à l’approche de la Saint-Valentin, qui demeure une partie importante de la haute saison hivernale. « Notre voix a été entendue. Nous avons enfin une date », a commenté la PDG Véronyque Tremblay.
« Nous pouvons enfin rappeler nos employés et planifier la réouverture », a également soutenu Marianne Trottier, du Groupe Nordik.