Les participants à une orgie gaie illégale déshabillent les policiers venus les arrêter
Philippe Melbourne Dufour
Police partout, orgies gaies nulle part.
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La semaine dernière, une orgie gaie illégale ayant lieu à Bruxelles a dû être démantelée par les forces de l’ordre.
Par contre, lorsque les hommes en bleu (nous n'avons aucune idée si les uniformes des policiers belges sont bleus) ont fait irruption à la fête, les libertins sur place ont cru à tort que c’étaient de nouveaux participants qui étaient venus les rejoindre dans leurs expressions de liberté sexuelle.
L’organisateur de l'événement, David Manzheley, a affirmé que la trentaine de participants à l’orgie se sont dirigés vers les policiers et se sont mis à essayer de les dévêtir. Mauvaise idée.
Ils étaient bel et bien des agents de la paix.
Les orgies sont généralement permises en Belgique, mais étant donné la pandémie, elles ont été mises sur pause par le gouvernement.
David Manzheley, qui organise parfois des événements allant jusqu’à 100 invités, croit que l’intervention des policiers a eu lieu à la suite d’un appel d’un de ses rivaux, un homme qui organise lui aussi des fêtes sexuelles.
20 personnes ont été arrêtées à la fête qui se déroulait dans l’appartement de l’organisateur.
Parmi eux se trouvait Jozsef Szajer, un élu conservateur hongrois qui a dans le passé appuyé des mesures anti LGBTQ+. Selon des témoignages, Szajer aurait tenté de se sauver par une fenêtre quand les policiers sont arrivés.
Depuis, Szajer s’est excusé et s’est retiré de parti nationaliste Fidesz après que le premier ministre du pays ait qualifié ses actions d’«indéfendables».
David Manzheley affirme qu’au cours des années, ses fêtes ont accueilli des invités de renom du monde politique européen.
Par contre, il n’a nommé aucun nom.