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L'article provient de TVA Sports
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«Il veut tester le marché»

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TVA Sports

2022-12-13T00:25:34Z
2022-12-13T00:30:00Z
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De retour de Floride et bronzé à souhait, Michel Therrien était de passage dans le studio de «JiC» pour discuter de plusieurs dossiers chauds. 

D’abord, l’ex-instructeur des Canadiens de Montréal a voulu parler de la ligne de centre de son ancien club, à commencer par l’utilisation de Kirby Dach, samedi soir. 

Martin St-Louis l’a inséré au centre de Juraj Slafkovsky et de Mike Hoffman face aux Kings de Los Angeles, mais l’allure de la rencontre a fait que l’entraîneur-chef l’a muté à l’aile.

«Je trouve que l’expérience de deux périodes a été pas mal courte. Vu que Sean Monahan est blessé, j’aurais aimé le garder au centre. C’est une saison d’expérience et de développement», a-t-il fait valoir.

Selon Therrien, St-Louis doit être patient pour que le CH se fasse une idée sur le rôle du numéro 77, acquis des Blackhawks de Chicago au premier tour du dernier repêchage.

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«On est allé le chercher comme un joueur de centre. On veut le développer comme un joueur de centre, potentiellement dans le top six. Quand on l’a mis à l’aile droite, ç’a été très bien avec Cole Caufield et Nick Suzuki. 

«Quand t’as Sean Monahan et Christian Dvorak, je comprends la situation de le laisser à l’aile. Là, je trouve qu’on a une opportunité pour le voir... est-il un joueur de centre? Est-il un ailier?»

Pour revenir sur Monahan, qu’il décrit comme un joueur intelligent et «une bonne personne», Therrien n’est pas dans le secret à savoir s’il voudrait demeurer à Montréal. Son pressentiment est qu’il ne sera pas de retour.

«Mon "feeling" personnel, sans avoir de "scoop", c’est qu’il veut tester le marché, prédit-il. Ces joueurs-là arrivent dans le pic de leur carrière. Ça n’arrive pas souvent pendant leur carrière.»

Hughes et Gorton ont le beau jeu

Il serait donc logique pour Kent Hughes d’échanger le vétéran à une équipe qui aspire aux grands honneurs en séries.

Therrien croit que la situation du Tricolore est à son avantage en vue de la date limite des transactions, n’en déplaise au personnel d’entraîneurs et aux joueurs.

«Quand t’es vendeur... je vais te dire. Je comptais les dodos avant que la saison finisse! Tu donnes des joueurs et t’en reçois de nouveaux. C’est dur de motiver les joueurs.»

À l’inverse, lorsque l’équipe est acheteuse, les transactions emballent les membres d’une formation. À titre d’exemple, Therrien cite une acquisition intéressante de Marc Bergevin en 2014.

«J’étais sur le bord de la bande. Pierre Gervais vient me voir et il me dit "on vient de faire un échange". J’ai demandé qui s’en venait. Il me dit (Thomas) Vanek. On l’a eu contre un choix de deuxième tour et un Suédois (Sebastian Collberg) qui n’a jamais joué.

«Garth Snow devait absolument l’échanger. Ça s’est fait à la dernière minute.»

Écoutez le segment «Le Coach» dans la vidéo, ci-dessus.

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