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L'article provient de Le Journal de Québec
Santé

[EN IMAGES] Ce médecin pratiquait des avortements à Québec il y a plus de 100 ans

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Photo portrait de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (collaboration spéciale)

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (collaboration spéciale)

2021-05-02T04:00:00Z
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Jusqu'en 1969, l’avortement est considéré comme un acte criminel au Canada. Les femmes qui mettent fin à leur grossesse ainsi que les professionnels de la santé qui pratiquent l’avortement peuvent être condamnés à une peine d’emprisonnement, allant jusqu’à la prison à vie pour les professionnels de la santé. Malgré cette interdiction, certains médecins, dont Michel Brunet, à Québec, n’hésitent pas à le pratiquer.

1) Michel Brunet, médecin 

Photo de Michel Brunet provenant de la mosaïque des diplômés en médecine de l’Université Laval, 1899.
Photo de Michel Brunet provenant de la mosaïque des diplômés en médecine de l’Université Laval, 1899. Photo Université Laval

Né à Montréal le 20 novembre 1862, fils d’un commerçant, Michel Brunet s’installe à Québec avec sa famille vers 1888. Il dit être herboriste au recensement de 1891. Il fait son cours classique chez les Sulpiciens, à Montréal, puis entreprend des études en médecine à l'Université Laval à l'automne 1895.

École de médecine de l’Université Laval, vers 1920. Vue éloignée de la façade et du profil droit, sur la rue de l'Université. BAnQ Québec (P560, S2, D2, P113207).
École de médecine de l’Université Laval, vers 1920. Vue éloignée de la façade et du profil droit, sur la rue de l'Université. BAnQ Québec (P560, S2, D2, P113207). Photo Studio J. E. Livernois Ltée.

Il fait les quatre années réglementaires et obtient son diplôme de docteur en médecine. Toutefois, pour des technicités, le Collège des médecins et chirurgiens de la province de Québec refuse de lui émettre sa licence pour exercer. Il pratique quand même, quitte à être poursuivi pour pratique illégale ou à ne pas récupérer ses honoraires en cas de contestation par ses clients. Il saisit les tribunaux pour son cas et gagne en première instance contre le Collège. Le jugement est confirmé en appel. 

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École de médecine, Université Laval, quartier Vieux-Québec, vers 1900. BAnQ Québec (P560, S1, P410).
École de médecine, Université Laval, quartier Vieux-Québec, vers 1900. BAnQ Québec (P560, S1, P410). Photo Studio J. E. Livernois Ltée.

En 1917, il dit être membre du Collège des médecins, du Collège du Massachusetts et de celui du Michigan. Toute sa vie, Brunet pratique la médecine générale dans le quartier Saint-Roch, dans sa maison située au 25, rue Saint-Joseph. 

2) Michel Brunet, homme d’affaires 

Rue Saint-Joseph dans le quartier Saint-Roch à Québec, vers 1910. BAnQ Québec (P547, S1, SS1, SSS1, D1, P3624).
Rue Saint-Joseph dans le quartier Saint-Roch à Québec, vers 1910. BAnQ Québec (P547, S1, SS1, SSS1, D1, P3624). Photographe non identifié

Outre la pratique médicale, Michel Brunet s’associe en 1900 avec les cordonniers Cléophas Lachance et Louis Tanguay pour mettre sur pied une manufacture de chaussures et de bottes connue sous le nom de Brunet, Lachance & Tanguay. L’entreprise se heurte à la United Shoe Manufacturing of Canada, filiale d’une entreprise américaine, qui contrôle la production de machines liées à ce secteur. Celle-ci leur a loué l’équipement en 1903-1904 à la condition de ne pas utiliser d’autres machineries. 

Or, un manufacturier de Québec, Ernest Caron, directeur général de la Canadian Shoe Machinery, a obtenu des brevets pour des équipements beaucoup plus performants. Brunet et ses associés veulent se libérer du monopole de la United Shoe Manufacturing. Appuyés par Ernest Caron, ils gagnent en première instance le 23 mars 1906, puis en appel le 26 juin 1907, mais perdent en dernier recours devant le Conseil privé de Londres le 23 mars 1909. Brunet s’est retiré de la cause lorsqu’elle a été portée en Angleterre. Jusqu’à l’incendie de sa manufacture en janvier 1917, la principale occupation de Brunet est le commerce et l’industrie. En 1901, ses revenus annuels atteignent la somme impressionnante de 3000$.

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Il devient aussi un propriétaire immobilier important, surtout dans le quartier Saint-Sauveur. En 1928, il possède une quarantaine d’immeubles comportant près d’une centaine de logements. Les bâtiments sont tous en très mauvais état et nécessitent des réparations qui totalisent 110 200$, somme substantielle pour l’époque. Les journaux et les archives judiciaires montrent des relations souvent houleuses avec ses locataires. S’il y a de nombreuses poursuites devant les tribunaux et des saisies de biens mobiliers, il faut signaler qu’en 1928 plusieurs de ses débiteurs sont insolvables.

3) Michel Brunet, médecin avorteur: l’avortement d’Alice Vachon 

Gemma Galgani (1878-1903), 1902. Mystique italienne canonisée en 1940. La vie de cette jeune fille morte à l’âge de 25 ans peut servir d’inspiration à Alice Vachon.
Gemma Galgani (1878-1903), 1902. Mystique italienne canonisée en 1940. La vie de cette jeune fille morte à l’âge de 25 ans peut servir d’inspiration à Alice Vachon. Photo Wikimédia

Au printemps 1916, Alice Vachon, une jeune institutrice célibataire de 20 ans de Saint-Elzéar, en Beauce, tombe enceinte. Pas question d’épouser le père: la famille de l’institutrice s’y oppose. Mieux vaut aussi garder le secret, même auprès de sa famille.  

Alice Vachon décide de se rendre à Québec à la fin des classes et de chercher un médecin pouvant régler son problème. Elle déclare plus tard: «Je lui [Michel Brunet] ai dit que je pensais que j'étais enceinte, parce que j'avais mal agi, et je lui ai demandé pour me débarrasser. Je ne savais pas de quelle manière, je ne connaissais pas l'affaire.» Selon ses dires, elle n’est alors pas certaine d’être enceinte même si elle a eu des relations avec son ami. Elle avait bien eu «mal de sa digestion à Pâques». 

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Ancienne basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, vers 1900. Détruite par le feu en 1922, elle sera remplacée à partir de 1923. BAnQ Québec (P428, S3, SS1, D14, P111).
Ancienne basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, vers 1900. Détruite par le feu en 1922, elle sera remplacée à partir de 1923. BAnQ Québec (P428, S3, SS1, D14, P111). Photographe non identifié

Le médecin lui confirme son état et se charge de la traiter pour 25$. C’est énorme, étant donné qu’elle ne gagne environ que 150$ par année. En quatre séances, il lui fait différents traitements. Il aurait même eu une relation avec elle... afin de favoriser la réussite du traitement, dit-il. Il lui donne également une image pieuse représentant la jeune mystique italienne Gemme Galgani et l’incite à la prier et à prier le bon Dieu, puis l’informe «qu’il y avait seulement que les franciscains qui pardonnaient ce péché-là». Après ses traitements, elle se rend à la «messe à Limoilou, et [va] à confesse au père». Juste avant la rencontre avec Brunet, la jeune fille avait fait un pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré avec sa sœur. C’est dire l’importance de la religion et le désir d’atténuer les conséquences morales et psychologiques liées à l’avortement.

Après les traitements, Brunet lui remet une lettre pour aller à l'hôpital de la Miséricorde. Elle s’y rend pour accoucher puis est transférée en ambulance à l'Hôtel-Dieu. Les médecins se rendent alors compte que ce n’est pas une fausse couche, mais bel et bien le résultat d’un avortement provoqué. Des procédures judiciaires suivent. Le 15 mai 1917, Brunet est condamné à une peine de cinq ans au pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul. Malgré des démarches juridiques soutenues qui se rendent jusqu’à la Cour suprême, il ne pourra pas éviter la prison, mais son séjour n’y dépassera guère plus d'un an. Il est libéré en mai 1918 sous prétexte d’un mauvais état de santé. Il ne semble pas avoir été incarcéré par la suite.

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Interrogatoire d’Alice Vachon, 25 avril 1917. BAnQ Québec (TP12, S1, SS1, SSS1, D2).
Interrogatoire d’Alice Vachon, 25 avril 1917. BAnQ Québec (TP12, S1, SS1, SSS1, D2). Contenant 1960-01 357/602

Alice Vachon retourne chez ses parents et cesse d’enseigner. Elle se marie le 18 août 1919 à Saint-Elzéar, à son cousin Wilfrid Landry, mécanicien établi aux États-Unis, et s’exile aux États-Unis. En 1930, elle demeure à Providence, au Rhode Island, avec son mari et son fils William. On peut constater que son avortement et le procès qui ont suivi ont profondément changé le cours de sa vie.

Factum de la Couronne, dans la cause Le roi contre Dr Michel Brunet, 1917, BAnQ Québec (TP9, S1, SS5, SSS1).
Factum de la Couronne, dans la cause Le roi contre Dr Michel Brunet, 1917, BAnQ Québec (TP9, S1, SS5, SSS1). Contenant 1960-01-352/83, dossier 244 (1917)

4) Le sang-de-dragon (sanguinaire du Canada) 

Sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), 2005 Source : Wikipédia.
Sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), 2005 Source : Wikipédia. Photo United States Fish and Wildlife Service

Avant de rencontrer le Dr Brunet, Alice Vachon avait essayé de se médicamenter elle-même. Les prises de sang-de-dragon (sanguinaire du Canada), une plante réputée comme abortive, ne changent rien. Sa mère lui en avait pourtant fait prendre l’année d’avant pour faire «revenir ses règles».

Le recours à cette plante est connu depuis l’époque de la Nouvelle-France par «les sauvagesses et les Françoises mal intentionnées» qui prétendent que le sang-de-dragon a la vertu «de pousser puissamment les mois». L’usage de cette plante doit être lié au fait qu’elle produit un suc rouge rappelant la couleur du sang. Au XVIe siècle, le médecin Paracelse avait développé la théorie des «signatures», selon laquelle la forme et la couleur d'une feuille, d'une fleur ou d'une racine permettent de déceler des affinités avec un organe ou une maladie.

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Feuille de la sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), 2005. Source : Wikipédia.
Feuille de la sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis), 2005. Source : Wikipédia. Photo United States Fish and Wildlife Service

Selon Michel Brunet, qui est herboriste, le sang-de-dragon «est beaucoup employé au Canada comme abortif, comme diaphorétique dans les affections pulmonaires; on fait des sirops, on l'emploie également dans le peuple contre les efforts de la poitrine, les gens qui se sont ouvert l'estomac».

5) Maternité privée de la rue Jolliet 

En 1916, Michel Brunet n’en serait pas à son premier avortement. Laetitia Cloutier et Bernadette Cloutier, filles de la rue du Pont, auraient subi un avortement vers 1910 et vers 1914. «Les docteurs Paquet l'ont déjà poursuivi pour avortement, mais pense avoir réglé pour 100 piastres», témoigne-t-il en 1916. 

Le docteur Brunet possède quatre maisons contiguës sur la petite rue Jolliet, dans le quartier Saint-Sauveur. En août 1926, une publicité dans les journaux précise qu’on y retrouve une maternité privée chez Mme Jos. Carrier: «Prix modéré, vrai bon médecin.»

En 1916, Michel Brunet précise que la «maison de refuge» se trouve au 11, rue Jolliet, à Saint-Sauveur, qu'elle reçoit des pensionnaires lorsqu'elles sont prêtes à accoucher, mais non pas pour les avorter, précise-t-il. Elle est tenue alors par la veuve Théodore Bernard. Brunet préfère envoyer les malades dans une maison privée plutôt que dans un hôpital. Il la loue depuis cinq ou six ans. 

«Avant ça, il y avait une autre femme qui recevait dans la rue Sinaï; elle s'est mariée et a discontinué d'en garder...» Brunet signale qu’il y a des hôpitaux privés en Haute-Ville: «Le docteur Grondin en a eu longtemps, et ensuite les docteurs Paquet en ont un.» L’intérêt que la justice porte à cette maternité laisse planer un doute sur ses activités.

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6) Michel Brunet, médecin avorteur: l’avortement tragique d’Alice Couture 

Chambre des malades de l'hôpital Hôtel-Dieu du Précieux Sang de Québec, vers 1925. BAnQ Québec (P560, S2, D2, P122001-22).
Chambre des malades de l'hôpital Hôtel-Dieu du Précieux Sang de Québec, vers 1925. BAnQ Québec (P560, S2, D2, P122001-22). Photographe non identifié

Dès 1919, Brunet est soupçonné d’avoir incité Alféda Fortin (20 ans), institutrice, de Saint-Gérard-Majella, à se faire avorter en lui fournissant des médicaments, mais il semble que Brunet n'ait pas été reconnu coupable. Lors de l’enquête, un témoin a affirmé que Brunet aurait dit qu’il avortait deux femmes par jour. 

Chambre privée d'un malade de l'hôpital Hôtel-Dieu du Précieux Sang de Québec, vers 1925. BAnQ Québec (P560, S2, D2, P122001-23).
Chambre privée d'un malade de l'hôpital Hôtel-Dieu du Précieux Sang de Québec, vers 1925. BAnQ Québec (P560, S2, D2, P122001-23). Photographe non identifié

Le 29 octobre 1923, Edmond Gamache se plaint que Brunet a fait prendre illégalement des drogues ou autres substances délétères à Georgianne Arsenault, son épouse, et qu'il aurait fait illégalement usage d'autres moyens pour provoquer un avortement. Il ne semble pas y avoir de suite à cette affaire.

Le 14 mai 1927, Alice Couture, 23 ans, demeurant au 482, rue Saint-Vallier, est admise à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu du Précieux-Sang de Québec. Elle incrimine rapidement le docteur Brunet, qui est arrêté deux jours plus tard, incarcéré puis accusé d'usage illégal d'instruments dans le but de la faire avorter. Il y a une suite dramatique à cette histoire, car Alice Couture décède le 19 juin 1927. 

Le 13 octobre 1927, Brunet est accusé de meurtre et d'avortement selon les articles 303 et 262 du Code criminel. Le lendemain, l’accusation est changée pour une accusation d’homicide involontaire. Déclaré coupable le 5 novembre, il est condamné au pénitencier pour la vie. La cause se rend jusqu’à la Cour suprême, qui ordonne un nouveau procès. Les accusations seront réduites à l’usage illégal d’instruments. Il sera finalement libéré de prison le 8 septembre 1929. Brunet est entouré d’aviseurs légaux et d’avocats depuis longtemps. L’avocat Alleyn Taschereau lui réclamera 25 000$ en honoraires pour ses services rendus du 14 mai 1927 au 21 avril 1930, somme ayant été réduite par les tribunaux à 9896,04$.

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Alleyn Taschereau, avocat, vers 1920. Il réclama 25 000$ pour ses honoraires lors des procédures judiciaires contre Brunet. BAnQ Québec (P1000, S3, D2795).
Alleyn Taschereau, avocat, vers 1920. Il réclama 25 000$ pour ses honoraires lors des procédures judiciaires contre Brunet. BAnQ Québec (P1000, S3, D2795). Photographe non identifié

7) Michel Brunet, bienfaiteur 

Brunet fait des dons considérables à diverses communautés religieuses et à différentes œuvres de bienfaisance. Repentir, sentiment religieux, empathie ou désir d’être bien vu socialement, il est bien difficile de trancher. En 1919, lorsqu’Alféda Fortin et sa mère vont voir Brunet, ce dernier aurait répondu à la mère, qui disait qu’il n’y aurait pas de ciel pour lui: «Il a dit qu'il allait faire des bonnes œuvres avec son argent.» Lors du procès de 1927, il produira la liste des dons, mais cela ne semble pas avoir joué en sa faveur.

8) Un homme respectable à son décès 

Église Saint-Roch, vers 1925. BAnQ Québec (P428, S3, SS1, D14, P10-11).
Église Saint-Roch, vers 1925. BAnQ Québec (P428, S3, SS1, D14, P10-11). Photographe non identifié

Michel Brunet décède à Québec le 17 janvier 1944. Des funérailles imposantes ont lieu le 20 janvier à l'église Saint-Roch. Un cortège imposant a fait escorte pour la dépouille mortelle du défunt, de la maison mortuaire, située au 23, rue Saint-Joseph, jusqu'à l’église paroissiale, et de là jusqu’au cimetière Saint-Charles, lieu de l'inhumation. Dans les rangs du défilé, on voyait des citoyens en vue, de nombreux amis de la famille et des citoyens de Saint-Roch. Malgré ses nombreux procès et ses condamnations, Brunet apparaît à son décès comme un homme respectable. 

Si Alice Vachon s’est exilée, Brunet passe sa vie au sein de sa communauté et ne semble pas avoir été inquiété. Ange ou démon, altruiste ou individu mené par l’appât du gain, il est difficile de trancher. Devant les tribunaux, les avocats le décrivent en des termes très contrastés. La vérité se situe probablement entre les deux extrêmes.

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À Québec, le docteur Brunet n’est pas le seul à pratiquer des avortements, mais c’est sans doute celui dont nous avons le plus de traces pour cette époque. C’est d’ailleurs un personnage énigmatique et complexe qui mériterait d’être mieux étudié. Les archives judiciaires et les journaux en ligne permettent de suivre sa carrière.

Les enquêtes des coroners, les enquêtes préliminaires et les dossiers de premières instances au niveau criminel ainsi que les dossiers criminels en appel sont actuellement conservés par BAnQ jusqu’à la fin des années 1980. Fait exceptionnel pour le district judiciaire de Québec, des outils informatisés accessibles en ligne existent pour toutes les archives judiciaires criminelles produites depuis les débuts de la colonie. De plus, comme sources complémentaires, les registres de la prison de Québec, pour la période allant de 1813 jusqu’au début du XXe siècle, sont entièrement numérisés, indexés et accessibles en ligne. Bref, la recherche par nom ou par type d’offense n’a jamais été aussi aisée pour le district judiciaire de Québec.

Un texte de Rénald Lessard, archiviste-coordonnateur – BAnQ Québec 

  • Vous pouvez consulter la page Facebook de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) en cliquant ici, et son site web en vous rendant ici. 
  • Vous pouvez également lire nos textes produits par la Société historique de Québec en cliquant ici. 

Du 3 au 6 mai 2021 se tiendront en mode virtuel des Journées d’étude sur les archives judiciaires, organisées par BAnQ. Cette activité s’inscrit dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire des Archives nationales du Québec et a été organisée avec le soutien de la Fondation de BAnQ et en collaboration avec le Barreau du Québec, le Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et l’Université de Montréal.    

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