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L'article provient de TVA Nouvelles

«On doit s’assurer qu’il y ait plus d’armes en Ukraine», dit Mélanie Joly

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TVA Nouvelles

2022-03-21T15:50:20Z
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La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, assure que le Canada en fera davantage pour aider l’Ukraine dans son combat contre l’invasion russe.  

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De nouvelles sanctions contre la Russie devraient notamment être annoncées cette semaine, affirme-t-elle en entrevue avec Mario Dumont. 

«On doit travailler avec le G7 aussi, avec les autres pays, pour mettre plus de pression pour encore plus isoler la Russie économiquement, diplomatiquement et politiquement», soutient la ministre Joly. 

«On doit aussi s’assurer qu’il y ait plus d’armes en Ukraine», ajoute-t-elle, précisant que le gouvernement pourrait «travailler avec le secteur privé, parce qu’on sait qu’il y a des entreprises canadiennes qui peuvent participer à l’effort». 

Pour la ministre des Affaires étrangères, il est important que les Ukrainiens disposent de tous les outils pour se défendre puisque cela augmentera leur poids lors des discussions avec la Russie. 

«C’est important pour que les Ukrainiens puissent se défendre sur le terrain, mais aussi, c’est important parce que plus les Ukrainiens sont capables de se défendre, plus ils ont une place importante et plus ils sont en position de force à la table des négociations», mentionne Mme Joly. 

Espace aérien

Malgré les nombreux appels du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la communauté internationale pour fermer l’espace aérien au-dessus de l’Urkaine, le Canada ne compte pas changer sa position sur la question. 

«Sur la question de l’espace aérien, notre objectif c’est de faire en sorte qu’on ne dépasse pas la ligne rouge qu’on s’est fixée, qui, essentiellement, déclencherait un conflit international», déclare la ministre. 

Cela ne veut pas dire que les pays ne peuvent pas aider les Ukrainiens à défendre leur espace aérien, affirme Mélanie Joly. 

Elle explique que les pays peuvent fournir «des drones, des caméras et puis certainement aussi des armes antimissiles». 

«C’est ce qu’on fait, nous, en tant que membre de l’OTAN, mais aussi d’autres membres de l’OTAN le font», dit-elle. 

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