Il devient multimillionnaire un peu grâce au... «Journal de Montréal»!
Gros lot du 6/49
Marianne Langlois
Six personnes, soit un couple et quatre inconnus, se partageront le gros lot de 32 millions de dollars du 6/49, dont un lecteur du Journal qui a acheté son billet gagnant en même temps que son quotidien préféré.
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«Tous les jours, je vais chercher mon Journal au dépanneur et j’en profite toujours pour acheter des billets de Lotto Max et de 6/49 [...] C’est grâce à vous si j’ai gagné»
s’exclame Benoît Laberge en riant.
L’homme originaire de Saint-Clet, en Montérégie, a mis la main sur une des 5 parts d’un billet vendu en formule groupe dont la valeur totale était de 32 millions de dollars.
Le 9 octobre dernier, Benoît Laberge, Louise Lanthier, Marie-Josée Roy, Jeanne Bouchard Pharand ainsi que le couple formé de Lyne Beaulieu et d’Alain Dupuis ont chacun mis la main sur un montant équivalent à 6,4 millions de dollars.
Incrédules
Monsieur Laberge se remémore que la machine pour valider les billets faisait défaut ce jour-là et qu’un message d’erreur apparaissait lorsqu’il passait son billet. Le soixantenaire a même « voulu aller porter plainte à Loto-Québec » avant de réaliser qu’il venait de devenir millionnaire.
Pour Louise Lanthier, c’était difficile de croire que les chiffres gagnants annoncés dans le site de Loto-Québec étaient bien ceux qui apparaissaient sur son billet. Pour en avoir le cœur net, la femme dans la soixantaine a préféré vérifier son billet trois fois plutôt qu’une.
« Je suis arrivée au dépanneur [après avoir vérifié en ligne] et j’avais peur qu’on me vole mon billet. J’ai signé mon nom et je suis allée dans la machine, c’est là que j’ai vu 6,4M$ », s’exclame-t-elle.
Tout comme une autre Clétoise, elle a reconfirmé que son billet était bel et bien gagnant en consultant l’application mobile.
« Quand j’ai vu les chiffres sur le cellulaire de ma fille, je n’en revenais pas. Mes deux filles se sont mises à sauter sur place », lance avec émotion Jeanne Bouchard Pharand, une retraitée de Saint-Clet.
Marie-Josée Roy, la seule gagnante à ne pas être originaire de la municipalité située en Montérégie, y était de passage pour faire de l’équitation. C’est sur le chemin du retour qu’elle a décidé d’arrêter s’acheter un billet qui s’est avéré être gagnant.
« Je vis un mélange de plusieurs émotions, je me pince encore. Il faut dire qu’avec tout ce qui se passe dans le monde actuel, je ressens une certaine culpabilité », souligne la Montréalaise qui n’en revient toujours pas d’avoir remporté ce lot.
Retraites en vue
Avec ce montant en poche, plusieurs des gagnants comptent prendre leur retraite très prochainement.
« Je vais continuer à travailler jusqu’au 15 novembre, question de leur laisser le temps de se trouver quelqu’un d’autre », s’est exclamé Alain Dupuis.
L’homme qui travaille dans le domaine de la sécurité compte cependant profiter de la vie et prendre des vacances avec sa conjointe en Polynésie française.
Pour Benoît Laberge, une retraite est également prévue, même si quitter ses collègues du garage où il a travaillé toute sa vie comme livreur ne se fait pas de gaieté de cœur puisqu’il « adorait son travail ».
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