Un prof de maternelle affirme qu’il a perdu son emploi en raison de ses tatouages
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Frédéric Guindon
Un enseignant au primaire français prétend qu’on l’a empêché d’exercer son métier dans une classe de maternelle parce que son apparence ne plaisait pas à tous.
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Sylvain Helaine, 35 ans, est enseignant au primaire de formation et, depuis qu’il a 27 ans, il est fortement tatoué. Très fortement.
Il a récemment défrayé les manchettes parce qu’il a confié à la chaîne de télé BFM TV qu’il a perdu son emploi en raison de son apparence.
En effet, plusieurs parents se seraient plaints du look non conventionnel de l’instituteur, ce qui aurait amené la direction de l’établissement où il enseignait à le retirer de sa classe de maternelle.
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Sylvain, qui est tatoué sur la majorité de son corps (y compris le visage et les globes oculaires), se défend en disant que les parents qui se plaignent ne sont pas ceux des enfants à qui il enseigne.
«Mon apparence est un problème pour certaines personnes, mais très peu. Peut-être un parent sur 1000. Et ce sont des parents d’enfants qui ne sont même pas dans ma classe», affirme l’instituteur. «Avec les parents des élèves de ma classe, tout se passe très bien.»
Les malheurs de celui qui a passé plus de 460 heures sous les aiguilles du tatoueur ont commencé l’an dernier, quand un parent s’est plaint que son gamin faisait des cauchemars après l'avoir vu.
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On l’a alors retiré des classes d’élèves de 6 ans et moins, son look ne laissant personne indifférent.
D’un côté, on retrouve les partisans du proverbe «l’habit ne fait pas le moine», qui défendent le fait que l’apparence d’une personne n’a strictement rien à voir avec ses compétences professionnelles.
Et de l’autre, on a affaire à des personnes plus conservatrices, qui pensent que les excentricités dans la physionomie n’ont pas leur place dans le système d'éducation, plus particulièrement chez les tout-petits.
Beau cas pour un cours de philo au cégep!
Oui, bien sûr!
Non, jamais!