Humanitaires tués à Gaza: le pape exprime sa «profonde tristesse»

Le pape François a exprimé mercredi sa «profonde tristesse» après la mort de sept travailleurs humanitaires dans une frappe israélienne à Gaza, renouvelant son appel à un cessez-le-feu et à la libération des otages enlevés par le groupe palestinien Hamas. 

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«Je prie pour eux et leurs familles», a déclaré le pape à la fin de son audience générale hebdomadaire au Vatican.

«Je renouvelle mon appel pour que la population civile épuisée et souffrante puisse accéder à l'aide humanitaire et que les otages soient libérés immédiatement», a-t-il ajouté, réitérant également sa demande d'un «cessez-le-feu immédiat».

L'armée israélienne a reconnu mercredi une «grave erreur» après la frappe qui a tué sept collaborateurs de l'ONG humanitaire World Central Kitchen dans la bande de Gaza, un drame qui a suscité la consternation internationale.

Plusieurs pays et organisations, dont l'ONU qui a dénoncé un «mépris du droit humanitaire international», ont condamné cette frappe, la plus mortelle à avoir touché du personnel humanitaire international depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas.

Le 7 octobre, des commandos du groupe palestinien infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d'Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles. D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages, dont 34 sont mortes, à Gaza.

Au moins 32 916 personnes, la plupart des civils, ont été tuées dans les opérations israéliennes, ponctuées par des bombardements incessants, a indiqué le ministère de la Santé du Hamas.