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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«J'ai l'impression que le diable vient de me *** dans la bouche»: «Hot Ones Québec» débarque sur illico+ mercredi

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        Frédérique De Simone

        21 octobre à 16h05
        21 octobre à 16h24
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        Marc-André Grondin n’était pas un grand amateur de sauce piquante et de nourriture épicée avant d’accepter l’animation de Hot Ones Québec. 

        Il a cependant plongé tête première dans ce projet qui le sortait de sa zone de confort, tant sur le plan professionnel – il s’agit d’un premier projet d’animation à la télé – que gustatif.

        «C’est le fun de goûter à d’autres affaires. Je pratique ce métier depuis que j’ai 3 ans, mais je n’avais jamais animé quelque chose à la télé. Dans les dernières années justement, je me surprends à faire plein de choses que je n’avais jamais faites», a-t-il dit lundi matin à l’Agence QMI, lors de la présentation des deux premiers épisodes de la série aux médias.

        Visite du plateau de tournage de la version québécoise de l’émission «Hot Ones» avec Marc-André Grondin à l’animation, à Montréal, le mercredi 1er mai 2024. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
        Visite du plateau de tournage de la version québécoise de l’émission «Hot Ones» avec Marc-André Grondin à l’animation, à Montréal, le mercredi 1er mai 2024. Photo Agence QMI, JOEL LEMAY Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

        «Je n’étais jamais allé dans un jeu-questionnaire, là j’ai fait Le Tricheur deux fois et j’ai vraiment eu du fun... On est tellement pas longtemps sur la Terre que je me dis que ce serait poche de refuser des occasions d’essayer de nouvelles affaires», a-t-il poursuivi.

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        Avec son nouveau rôle d’animateur, le comédien, qui a avoué avoir été très nerveux lors des premiers tournages de Hot Ones Québec, voulait avant tout miser sur la rencontre avec ses invités, posant à l’occasion des questions profondes et discutant de sujets peu abordés.

        «Étant généralement de l’autre bord à me faire interviewer, je me suis dit que j’allais poser des questions qui ne sont pas dans le dossier de recherche pour qu’au moins on ait, dans cette expérience désagréable, un côté quand même agréable, qui est l’échange et la discussion», a-t-il dit.

        Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
        Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

        «La première journée de tournage, je l’ai terminée avec Pier-Luc [Funk] et heureusement! C’est comme le moment où il y a eu un déclic et je me suis permis d’avoir du fun. Ses réactions m’ont rendu à l’aise et m’ont permis de me détendre», a-t-il ensuite ajouté.

        En coulisse, l’animateur et son équipe ont testé une multitude de sauces pour n’en retenir que 10 à proposer aux invités lors de l’enregistrement de l’émission. Un exercice qui s’est avéré beaucoup plus périlleux qu’attendu pour le comédien et producteur.

        «La première fois qu’on a fait ces tests-là, je n’avais pas tellement dormi, environ trois heures dans la nuit. J’avais bu deux gros cafés [avant de me rendre au bureau] et c’était pas mal ça... je me suis claqué genre 16 ailes de poulet épicées... J’ai eu tellement mal au ventre... Le soir, j’avais des sueurs et je suis disparu pendant au moins deux heures», a-t-il raconté, lundi.

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        Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
        Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

        Avec deux épisodes à tourner en un jour, l’animateur s’est ensuite développé quelques trucs pour être capable de passer à travers ses journées, soit manger un grand bol de riz et prendre des antiacides.

        «Ce qui m’aide à passer au travers, c’est que je connais les sauces, je sais ce qu’elle me fond, mais je suis tellement dans la découverte de la réaction de l’autre que je me concentre là-dessus et j’essaie de ne pas penser à ce que moi j’ai comme sensation», a-t-il ajouté.

        Cette saison, Marc-André Grondin recevra à sa table Valérie Plante, Pier-Luc Funk, Stéphane Rousseau, Boucar Diouf, Sarah-Jeanne Labrosse, Kevin Owens, Christine Morency, Christian Bégin, Rosalie Vaillancourt, Xavier Dolan, Patrice Robitaille et Katherine Levac.

        Stéphane Rousseau lors de sa participation à l'émission «Hot Ones Québec».
        Stéphane Rousseau lors de sa participation à l'émission «Hot Ones Québec». Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

        Chaque invité devra répondre à une dizaine de questions tout en dégustant des ailes de poulet enrobées de sauces de plus en plus piquantes, dont la fameuse huitième sauce, Da’Bomb de Beyond Insanity, qui «goûte la douleur», selon l’animateur.

        «Pour la sauce huit, il faut que ce soit une question pas trop compliquée. Il y a un invité en particulier, je pensais vraiment qu’il faisait une attaque de panique», a-t-il dit.

        Hot Ones Québec est l’adaptation québécoise du format américain Hot Ones, suivi par plus de 13 millions d’internautes sur YouTube.

        Produite par Fair-Play, en collaboration avec Québecor Contenu, la série atterrira au compte-gouttes sur illico+ à partir de ce mercredi. Les deux premiers épisodes mettent en scène la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et le comédien Pier-Luc Funk.

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