Hospitalisations: «d’ici une semaine ou deux, ça va monter»
TVA Nouvelles
Même si la situation de la COVID dans les hôpitaux semble relativement sous contrôle, la hausse rapide des infections qui se poursuit au Québec risque d’engendrer une augmentation des hospitalisations.
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C’est du moins l’analyse qu’en fait la professeure à l’Université de Montréal et pharmacienne Diane Lamarre, dans le cadre de sa chronique à Mario Dumont.
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«C’est préoccupant de voir cela augmenter à ce rythme-là. Le 30 novembre, on avait 800 cas. 10 jours plus tard, on en a 2000. Entre 800 et 2000, ce n’est pas une petite augmentation. Alors même si on a peu d’augmentation au niveau des hospitalisations, à ce rythme-là, c’est sûr que d’ici une semaine ou deux, ça va monter. Le virus finit toujours par rejoindre des gens qui sont vulnérables dans différents groupes d’âge et qui finissent par avoir des complications. Ça monte très vite», explique Diane Lamarre.
Actuellement dans la province, le tiers des lits est occupé, autant aux soins intensifs que dans les hospitalisations régulières.
«Il nous reste les 2/3, mais avec la vitesse à laquelle ça monte... On ne veut pas se retrouver le 3 janvier avec un taux d’occupation à 99%!», ajoute la pharmacienne.
Écoutez le résumé des actualités avec Alexandre Dubé sur QUB radio :
Qui sont les cas quotidiens?
Selon le dernier rapport de l’INESS, les 0 à 11 ans représentent 33% des nouvelles infections rapportées entre le 27 novembre et le 3 décembre.
«On voit que les jeunes enfants contaminent les parents». Effectivement, les adultes entre 18 et 39 ans représentent 25% de nouvelles infections et les 40 à 49 ans à 24%.
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«Qu’est-ce qu’on attendait pour déployer les tests rapides? Ça fait depuis septembre que les parents n’en peuvent plus de passer leur temps, à chaque nez qui coule, gorge qui pique... Les parents sont allées jusqu’à 5-7-8 fois faire tester leurs enfants. Ça prenait ces tests-rapides», déplore-t-elle.
***Voyez sa chronique intégrale dans la vidéo ci-dessus. ****