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Culture

TV Hebdo revisite les événements marquants de l'hiver 1998

L’heure du triomphe pour Titanic et Céline Dion

Photo : Paramount pictures
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Steve Martin

2020-08-06T04:00:00Z
2023-10-12T23:44:35.132Z
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Dans cette chronique, nous vous faisons revivre la petite histoire de notre télé.

Alors qu’une partie du Québec est plongée dans la noirceur en raison de la tempête de verglas, la diva de Charlemagne atteint un nouveau sommet dans sa carrière en interprétant la chanson d’un film dont le principal méchant est un immense iceberg. Décidément, la glace aura joué un rôle de premier plan au cours de ce début d’année pour le moins rocambolesque!

À la une  

Un succès titanesque pour Céline Dion

Le 23 mars, la 70e cérémonie des Oscars passe à l’histoire. Avec 14 nominations, Titanic égale le record absolu établi par le film All About Eve en 1950. Au terme de la soirée, animée par le réjouissant Billy Crystal, Jack Nicholson et Helen Hunt repartent avec des statuettes pour leurs rôles respectifs dans As Good as it Gets. Du côté des seconds rôles, Robin Williams (Le destin de Will Hunting) et Kim Basinger (L.A. Confidential) s’en tirent avec les honneurs.

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Quant à notre Céline, c’est son heure de gloire. À quelques jours de son 30e anniversaire, elle réalise un parcours sans faute en interprétant de sa voix puissante et maîtrisée My Heart Will Go On, un des plus grands succès de l’histoire de l’industrie du disque. Elle porte autour du cou le collier de diamants et de saphirs — d’une valeur de quatre millions de dollars — utilisé dans le film du réalisateur James Cameron dont est tirée la chanson. Chose certaine, il n’y a aucun iceberg en vue pour celle qui deviendra bientôt «la reine de la Strip» à Las Vegas.

La série de l’heure  

L’ombre de l’épervier

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«La Gaspésie est d’une beauté rude et grave, d’une immensité quasi indescriptible.» C’est ainsi que la comédienne Isabel Richer décrit la région à la fois sauvage et enchanteresse dans laquelle se déroule l’action de L’ombre de l’épervier. Dans cette série, qui se déroule dans les années 1920, la comédienne incarne Pauline Leblanc, une fille de cultivateur dont la force de caractère n’a d’égale que l’attention que lui portent les hommes, dont le cupide M. French et le Dr Rancourt (Michael Sapieha et Benoît Gouin). Cependant, la jeune femme n’a d’yeux que pour Noum, un soldat de retour des champs de bataille, interprété par un Luc Picard fraîchement sorti de l’univers mafieux d’Omertà. Entre eux, c’est le coup de foudre et, côte à côte, malgré la désapprobation du père de la belle (Raymond Cloutier), Pauline et Noum se battront contre vents et marées afin de mettre fin à l’injustice et à l’exploitation dont les pêcheurs de la région sont victimes. Malheureusement, les vents sont violents, et une odeur de drame et de trahison pointe à l’horizon. Les cieux lointains seront-ils cléments pour nos amoureux?

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La parole à Ginette reno  

«Louise Dawson est basée sur moi.»

On connaissait sa voix, mais l’interprète de la chanson Des croissants de soleil nous a également fait découvrir ses talents d’actrice grâce à ses prestations dans les films Léolo et C’t’à ton tour Laura Cadieux. Dans la coproduction franco-québécoise La voix du Bon Dieu, Ginette Reno incarne Louise Dawson, une chanteuse d’envergure internationale qui a perdu son enfant et qui prend sous son aile une jeune Française talentueuse nommée Marion pour tenter de lui transmettre le feu de la passion qui l’anime. «J’ai fait mes deux albums, ma minisérie et mon film, raconte la chanteuse à TV Hebdo. Je peux mourir. J’ai fait ce que j’avais à faire!»

Sur ce plateau, Mme Reno a retrouvé Laurence Vager, une amie de longue date qui est aussi la coscénariste de la série. «J’ai travaillé en Europe avec elle. Elle m’a vue sur scène et sait comment je bouge, marche et respire. Ç’a donc été facile pour elle d’écrire ce rôle: elle s’est basée sur moi. On peut dire que Louise Dawson et Ginette Reno se ressemblent beaucoup, sauf qu’elle fait beaucoup plus d’argent que moi!»

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J.E. en mode justice  

Après cinq saisons, le succès de l’émission d’enquête ne se dément pas. Avec un million de téléspectateurs chaque semaine, le tandem formé de Jocelyne Cazin et Gaétan Girouard continue de traquer les escrocs, armé de caméras et de micros. Malgré les menaces et les injures dont ils sont régulièrement la cible, les deux journalistes ont appris à garder leur sang-froid devant l’adversité. «Je joue mon rôle et je pose des questions, nous explique alors l’animatrice. Si on me tape dessus ou si on m’engueule, je dois rester de glace.» Sur la ligne de feu, Jocelyne Cazin n’a jamais subi de blessure grave, même si on lui a déjà serré le bras et arraché son micro. «Bien sûr que ça nous arrive d’avoir peur, explique son collègue. Nous ne travaillons pas avec des enfants de chœur!»

Flash actualité  

Le Québec pris dans un piège de cristal 

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Du 4 au 10 janvier, certaines zones de la vallée du Saint-Laurent et des Cantons-de-l’Est reçoivent jusqu’à 100 mm d’une pluie verglaçante qui recouvre les paysages urbains et ruraux de la région. Montréal est plongée dans la noirceur durant plusieurs jours, et les familles doivent s’exiler ou veiller à la chandelle, car 1,4 million de clients d’Hydro-Québec sont privés d’électricité. La tempête laissera 35 morts dans son sillage et causera pour 5,4 milliards de dollars de dommages. Un souvenir impérissable pour quiconque a vécu de près cette catastrophe naturelle hors norme. 

Tapis rouges et galas  

La 13e soirée des MetroStar

Le temps d’une séance photo pour TV Hebdo, trois actrices nommées au 13e Gala MetroStar (Chantal Fontaine, Brigitte Paquette et Valérie Valois) se joignent à l’animateur de la soirée, René Simard. «Le fait que j’aie l’expérience des galas ne me rend pas moins nerveux, au contraire», admet celui qui prend cette année-là la relève de Ginette Reno. «Il faut toujours être meilleur et, après Ginette, la barre est haute!» Pendant la soirée, Michel Côté est sacré personnalité masculine de l’année alors que Sophie Lorain, sa camarade de jeu dans Omertà, est élue du côté des femmes. 

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Ça fait jaser  

Macha Grenon et Marina Orsini réunies!

La minisérie Le pavillon de l’oubli, adaptation de The Sleep Room, nous rappelle un triste chapitre de l’histoire médicale canadienne. Dans les années 1950, des patients ont subi des traitements inhumains au Allan Memorial Institute, à Montréal. Dans cette série qui se déroule à deux époques distinctes, Macha Grenon incarne une jeune patiente maniacodépressive victime d’un médecin ambitieux financé par la CIA, et Marina Orsini campe Jane, une jeune avocate fraîchement sortie de l’université. Les deux actrices se sont connues à l’adolescence, à l’époque où elles jouaient les top-modèles. Malgré leur complicité, qui dure alors depuis 15 ans, elles ne se sont jamais donné la réplique à l’écran. Après avoir incarné respectivement la sœur et la maîtresse de Pierre Lambert dans Lance et compte, les deux jeunes femmes jouent une fois de plus dans une production sans que leurs personnages aient l’occasion d’interagir. 

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«Nous nous sommes rencontrées quand nous étions mannequins et nous sommes toujours restées en contact, explique Marina Orsini. Nous avons le même agent. Sans doute parce que nous avons sensiblement suivi le même parcours de carrière, les gens nous confondent parfois: il arrive qu’on m’appelle Macha et que Macha se fasse appeler Marina!»

Télé-zapette    

  • Lors d’un dîner en tête à tête avec Marie (France Castel), la mère de ses cinq enfants, Léo Paradis (Michel Dumont) meurt subitement avant de réapparaître sous forme de spectre dans le grenier de sa maison. C’est le début de La part des anges, le nouveau téléroman de Sylvie Payette, qui a troqué le monde des jeunes adultes de Chambres en ville contre celui du spiritisme et des secrets de famille.  
  • Alors que 4 et demi... célèbre son 100e épisode, Macha Grenon y joue son propre rôle. Elle vient faire un tour à la clinique vétérinaire lors d’une journée portes ouvertes, tout comme ce bon vieux M. Séguin (Jean-François Gaudet), accompagné de son lama prénommé — vous l’aurez deviné — Serge. Pour sa part, le pas toujours subtil François Dion (Serge Postigo) a une nouvelle flamme qui ne se laissera peut-être pas séduire aussi aisément que ses conquêtes habituelles. Vous souvenez-vous de la belle Kim, incarnée par Marie-Christine Lê-Huu?   

 

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  • Le concepteur Stéphane Laporte a frappé dans le mille avec Les couche-tôt, une émission animée par des enfants (Maxime Desbiens-Tremblay et Marie-Pier Morand), mais destinée aux adultes. Après la Suisse, qui a réuni Francis Cabrel et Patricia Kass pour lancer sa saison, c’est au tour de la France de s’offrir une adaptation de cette production québécoise.  
  • On introduit un nouveau concept pour le match des étoiles de la LNH, qui se déroule à Vancouver. Signe de la mondialisation qui progresse, les joueurs élites d’Amérique du Nord affrontent pour l’occasion ceux du reste du monde. Remportée 8 à 7 par l’équipe du continent hôte, la rencontre donne un avant-goût des jeux de Nagano.  

 

  • Ça brasse du côté de Diva: Ariane (Noémie Godin-Vigneau) est victime d’une sauvage agression. Sur une note plus joyeuse, la copropriétaire de l’agence, Clara Baly (Geneviève Brouillette), nous dévoile un visage plus lumineux de sa personne lorsqu’elle épouse l’homme qui lui a apporté la sérénité, l’écrivain Paul Bennett (Paul Savoie).  
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