Ce qu'il faut savoir sur le scandale d'Hilaria Baldwin qui est accusée d'avoir inventé être espagnole

La podcasteuse et professeure de yoga Hilaria Baldwin, aussi connue pour être la femme d'Alec Baldwin, est critiquée sur les réseaux sociaux sur ses origines espagnoles qu’elle aurait «enjolivées». Ou peut-être inventées complètement?

Pour commencer, voici d'abord Hilaria avec le plus jeune des cinq enfants qu'elle a eus avec le comédien.

Mais pourquoi Hilaria est-elle critiquée? Accrochez-vous, nous allons vous raconter l'histoire.

La femme, qui aura 37 ans la semaine prochaine, a partagé une longue vidéo sur Instagram ce week-end pour répondre à des internautes qui affirmaient sur Twitter qu’elle feignait de parler avec un accent espagnol. Et qu'elle se serait carrément inventé des origines européennes.

Ce qu'il faut savoir, c'est que la femme est née en 1984 à Boston, aux États-Unis, et y a toujours habité. Il faut aussi savoir que ses parents ne sont ni espagnols ni latinos. Ils sont américains.

Ils seraient par contre de grands amoureux de la langue de Gabriel García Márquez et auraient choisi de parler régulièrement espagnol à leurs enfants, en plus de passer régulièrement leurs vacances en Espagne. Le père d'Hilaria a d'ailleurs étudié la littérature espagnole à l'université.

Jusque là, tout le monde suit?

Voici Hilaria avec Alec et leurs enfants, qui ont tous des prénoms espagnols.

Il faut aussi savoir que lorsqu'elle était enfant et adolescente, Hilaria s'appelait Hillary.

Tout cela étant dit, voici comme Hilaria a répondu aux internautes intrigués par son accent espagnol qui semble disparaître parfois pour laisser place à un accent très américain: 

«J’ai vu des discussions en ligne qui contestent mon identité et ma culture. C’est quelque chose qui me tient à cœur et pour ceux qui le demandent, je vais vous reraconter mon histoire, une histoire que j’ai racontée plusieurs fois déjà. Je suis née à Boston et j’ai grandi entre le Massachusetts et l’Espagne. Mes parents et mes frères et sœurs vivent en Espagne, mais moi, j’ai choisi de vivre ici, aux États-Unis», a-t-elle expliqué.

«Nous célébrons ces deux cultures chez nous. Alec et moi élevons nos enfants dans les deux langues, de la même façon que j’ai grandi. C’est très important pour moi. Je comprends que mon histoire est différente, mais c’est la mienne et j’en suis fière.»

Quant à l'histoire de son prénom, Hilaria a précisé que sa famille l'avait toujours appelée Hilaria et qu'elle avait donc choisi d'utiliser seulement ce nom-là au début de sa vingtaine, en laissant tomber Hillary.

Elle trouvait ça moins mélangeant. Nous, on n'est pas moins mélangés.

Mais qu'est-ce qui se passe?        

La polémique a pris naissance sur les réseaux sociaux il y a quelques jours après la publication d’une vidéo d'Hilaria dans laquelle elle n'a aucun accent espagnol. 

«Pourquoi son accent a-t-il disparu?» se sont demandé plusieurs Américains qui n'ont rien de mieux à faire parce que nous sommes en vacances et en pandémie. La vidéo est devenue virale et les internautes ont commencé à «enquêter».

Puis, cette vidéo, qui date un peu, dans laquelle la mère de famille semble oublier comment le mot concombre se prononce en anglais, a refait surface:

«J’ai été à l’école secondaire avec elle. Elle était vraiment fine et très sérieuse pendant ses cours de danse. Elle s’appelait Hillary Hayward-Thomas et n’avait pas du tout d’accent», ont affirmé plusieurs personnes sur Twitter.

La question des origines d’Hilaria Baldwin se posait également, car la biographie en ligne de l’ancienne danseuse indique qu’elle est née à Majorque (en Espagne. C'est donc loin de Boston).

Celle qui est mère de cinq enfants aurait aussi déclaré, dans un balado en avril dernier, qu’elle était arrivée «ici» à 19 ans pour rentrer à l’université de New York. Alors que la femme avec qui elle discute lui demande «mais, tu es arrivé ici de où?», Hilaria répond: «De... ma famille est à Majorque en Espagne.»

Sauf que si la famille d'Hilaria vit effectivement en Europe, c'est seulement depuis 2011. Les parents auraient choisi de déménager outre-Atlantique après leur longue carrière aux États-Unis alors que leur fille Hilaria/Hillary a choisi de rester au pays.

Hilaria se défend de s'être approprié la culture espagnole en affirmant que les médias ont déformé ses propos. Qu'elle était vraiment arrivée «ici», c'est-à-dire à New York, à 19 ans (même si elle venait juste de Boston) et que ça famille est effectivement en Europe (même si ce n'était pas du tout ça la question posée dans l'entrevue...).

Très mélangeant/louche tout ça. 

Si Hilaria n'a jamais complètement affirmé être d'origine espagnole en entrevue, elle l'a laissé supposer à de nombreuses reprises. Même Alex Baldwin a déjà déclaré en entrevue: «Ma femme vient d'Espagne.»

Des gens outrés et d'autres qui rient       

Le fait qu'Hilaria Baldwin semble s'être appropriée des origines espagnoles et ait volontairement laissé planer le doute sur son lieu de naissance en a choqué plus d'uns. «Pourquoi se dit-elle espagnole si elle ne l'est pas?» «Elle est tellement privilégiée qu'elle pense que choisir un nom "plus ethnique" la rend spéciale alors que les immigrants doivent angliciser leur nom pour mieux s'intégrer» commente cette internaute. 

D'autres, comme Amy Schumer, ont plutôt choisi d'en rire. Dans un message maintenant effacé, l'humoriste avait partagé une photo d'elle en maillot de bain avec de grandes lunettes de soleil, sous laquelle il était indiqué: «Je comprends. Moi aussi je suis allée en Espagne un été et j'ai beaucoup aimé.»

Sur Twitter, ils sont également nombreux à se moquer de la yogi.

«Il faut quand même reconnaître la persévérance d'Hilaria qui a fait semblant d'être espagnole et qui s'est donné un accent pendant au moins 10 ans» a tweeté un internaute.

Le soutien de sa famille       

Alec Baldwin et sa fille aînée, Ireland, née de son union avec Kim Basinger, ont pris la défense de la jeune femme qui a décidé de quitter les réseaux sociaux pour un moment.

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Toute une saga qui n'est pas sans rappeler l'histoire de Giovanni Apollo, ou plutôt de Jean-Claude Apollo.

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Ouf. Après le scandale de Jennifer Aniston et sa boule de Noël pandémique, on peut affirmer qu'Hollywood a vraiment vécu de gros bouleversements pendant le congé de Noël. 

Bonne année quand même!

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