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Culture

Heureux, Marc Hervieux raconte tout sur son histoire d’amour avec Kathleen

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Daniel Daignault

2024-07-22T10:00:00Z
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Ils sont beaux à voir et, de toute évidence, ils respirent le bonheur. Ça se voit, tant dans la façon dont ils se regardent et éclatent de rire que dans leur façon de raconter à quel point ils sont heureux depuis qu’ils se sont trouvés. Marc Hervieux traverse, de son propre aveu, une très belle période de sa vie. Accompagné de Kathleen Croteau, il a accepté de se dévoiler au sujet de cette histoire d’amour qui les fait tant vibrer.

Marc, tu as accepté d’accorder une entrevue avec Kathleen pour parler de votre belle histoire. Il y a longtemps que vous vous connaissez?

Marc: Ça va faire trois ans cet été qu’on s’est rencontrés. On a d’abord travaillé ensemble. Pendant la pandémie, je suis allé aider un centre de pédiatrie sociale à amasser des sous. J’achetais aussi des biscuits Sourire à Kathleen pour les distribuer.

Kathleen: Il achetait toujours cinq ou six boîtes de biscuits et venait les chercher à la maison. En mai 2023, il est venu les chercher dans ma nouvelle demeure. J’étais séparée. Il m’a dit qu’il était lui aussi séparé... et on ne s’est pas lâchés depuis ce moment-là.

Vivez-vous et travaillez-vous à Thetford Mines?

Oui. Je suis travailleuse autonome, comme éducatrice en milieu familial. J’ai mon service de garde à la maison. J’oeuvre aussi en philanthropie pour un centre de pédiatrie sociale, et je m’occupe de la comptabilité et de tout ce qui englobe la compagnie Hervieux Ténor.

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Vous vous souvenez d’un moment précis où vous avez réalisé qu’il se passait quelque chose entre vous?

M.: On se connaissait, mais on savait bien qu’on n’était pas libres, ni l’un ni l’autre. Sauf qu’à partir du moment où on voit que c’est possible, ça se met à beaucoup tourner dans la tête. À partir de là, il fallait au moins que je lui dise comment je me sentais quand j’étais avec elle. C’est là que ça s’est fait, au printemps 2023. On s’est dit que ça pouvait marcher. J’avais les doigts — et tout ce que tu peux imaginer — croisés! On sentait qu’il y avait une connexion.

K.: La connexion a toujours été présente et facile. Quand on se côtoyait pour le travail, c’était un charme. On riait, on complétait les phrases de l’autre, c’était super simple.

Près d’un an et demi plus tard, comment te sens-tu, avec Kathleen qui fait partie de ta vie?

M.: Honnêtement, je me sens vraiment très bien, parce qu’il y a une immense complicité. Ce n’est simple pour personne de changer de vie, mais il y a quelque chose de particulier à laisser sa vie d’avant quand on est connu. On se demande comment trouver quelqu’un de sincère, qui sera là pour les bonnes raisons. Avec Kathleen, je ne me suis jamais posé ces questions. Tout s’est fait naturellement entre nous. On s’est rendu compte que nos goûts, nos envies et nos intérêts se rejoignaient. Tout était simple et facile. Ce qui est le fun aussi, c’est qu’on est super ouverts et qu’on se fait mutuellement découvrir des choses. On est deux tripeux de musique épicuriens. Elle mange trois fois comme moi, mais elle est trois fois plus petite que moi. C’est une gourmande, et j’aime beaucoup ça, parce que les plaisirs de la table sont une partie importante de ma vie: découvrir, déguster et, évidemment, être en bonne compagnie.

K.: On ne vit pas ça plusieurs fois dans une vie, une relation aussi simple. Ça pourrait être compliqué, parce qu’on habite à trois heures et demie de route l’un de l’autre, mais ça ne l’est pas.

M.: Ce n’est pas possible de se voir tous les jours, mais on réussit à s’organiser.

K.: Les filles de Marc sont grandes, et moi, j’ai deux garçons de 18 et 7 ans, et une fille de 5 ans. Pour Marc, c’est comme une deuxième famille. Ma situation familiale pourrait aussi être compliquée, mais elle est d’une facilité surprenante. Mes trois enfants trouvent chacun, de façon bien personnelle, quelque chose en Marc, et je trouve ça fabuleux. Pour la première fois en 40 ans, je n’ai pas peur. Et ça, c’est gros pour moi.

Êtes-vous conscients de la chance que vous avez de vivre une telle histoire d’amour? Pour bien d’autres, ce n’est pas toujours évident après une séparation.

K.: Je ne voulais pourtant plus d’homme dans ma vie. Mes enfants passent avant tout! Je m’étais dit que je n’attendrais pas après ça. Mais quand il a cogné à ma porte pour venir chercher des biscuits Sourire, j’ai eu comme un coup de pelle dans le visage!

M.: Je n’avais pas de pelle! (Il rit de bon coeur.) Chaque année, quand mes filles voyaient que la publicité des biscuits Sourire revenait, elles me demandaient si j’allais en prendre, parce que j’en achetais 100 à 200. Mes filles en apportaient au cégep, à l’université et à leurs amis. Le but était d’aider une cause, et aussi d’être gourmand! (rires) Je peux te dire que, cette année-là, les biscuits ont eu le sourire fendu jusqu’aux oreilles! Cette rencontre, cette connexion nous a amenés à réfléchir, car on avait chacun nos vies. On s’est demandé jusqu’où ça irait. Dans mon cas, c’était quand même après une relation de plusieurs années. Je me demandais comment faire pour trouver quelqu’un, mais finalement, ça s’est bien fait. C’est vraiment le fun qu’on partage autant les mêmes intérêts. Ce que j’aime le plus dans notre nouvelle relation, c’est l’ouverture à l’autre; à ce qu’il est, ce qu’il aime, son mode de vie... À un certain âge, on sait ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas. Je me suis demandé comment j’allais composer avec le fait qu’elle avait de jeunes enfants, parce qu’ils font bien sûr partie de sa vie. Et moi, je voulais présenter Kathleen à mes filles qui sont grandes, et qu’elles l’apprécient!

K.: C’est drôle, parce que quand on travaillait ensemble (elle l’a déjà embauché pour participer à un événement au profit du centre de pédiatrie sociale), il m’avait dit que s’il en venait un jour à se séparer, jamais il ne se retrouverait avec une jeune femme, et encore moins avec une mère de jeunes enfants. C’est pour dire à quel point on n’était pas là-dedans. Il n’y avait rien de prémédité.

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Quelle est la différence d’âge entre vous?

M.: On a 16 ans de différence, Kathleen et moi; mes parents en avaient 14. Quand mon père a rencontré ma mère, il avait 36 ans et elle en avait 21. Je n’ai pas tenté de répéter ce modèle-là. C’est la vie, le hasard. C’est maintenant qu’on se rend compte que l’amour n’est pas une question d’âge. Notre chimie est extraordinaire! En même temps, comme elle le dit, c’est confrontant, la différence d’âge entre ses enfants et mes filles. Je ne voulais pas qu’elles pensent que je devenais à nouveau papa, ce n’est pas du tout ça. 

J’imagine qu’on vous dit souvent que vous formez un beau couple...

M.: Tout le temps. Les gens prennent la peine de me l’écrire, ils sont chaleureux et gentils. Quand je fais des spectacles, ils viennent voir Kathleen pour la rencontrer. Ils sont fins.

K.: Ils sont heureux pour nous, et vraiment généreux. Quand on croise des gens dans la rue ou au restaurant, ils nous disent qu’ils nous trouvent beaux ensemble. C’est vraiment cool et ça fait un bien fou! C’est un amour vrai et extrêmement sincère qu’on vit.

Pour lire l'entrevue complète, vous pouvez vous procurer le magazine 7 jours, en kiosque dès maintenant.

Pour suivre les activités de Marc Hervieux, consultez son site: marchervieux.com. Pour tous les détails concernant le Domaine Forget: domaineforget.com.

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