Hélène Bourgeois Leclerc révèle pourquoi elle craignait d’avoir 50 ans
Michèle Lemieux
En avril, Hélène Bourgeois Leclerc soufflait 50 bougies. Franchir ce cap n’a officiellement rien changé dans sa vie, mais durant la période qui l’a précédé, l’actrice a ressenti une urgence de vivre et un pressant besoin de faire les choses différemment. Finalement, c’est elle et tout son entourage qui en bénéficient!
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Hélène, on a annoncé récemment que vous aviez un fort beau projet au programme. De quoi s’agit-il?
Je vais animer un nouveau magazine culinaire à Télé-Québec dans la très belle case horaire du vendredi soir. J’en suis ravie! C’est un très beau projet que je trouve stimulant, inclusif, heureux et dans l’air du temps. La mise en ondes est prévue pour janvier 2025. Le tournage aura lieu cet été. Je vais me promener à travers le Québec pour aller à la rencontre de gens qui vivent la gastronomie autrement; l’émission tourne autour de la diversité culturelle, de la gourmandise et de l’identité culinaire. Par ailleurs, je continue à faire des voix.
Et vous êtes à la barre de la seconde mouture de la compétition culinaire Le restaurant?
Oui, c’est un show que j’anime avec le chef Vincent Dion Lavallée. Il s’agit d’une compétition formidable! Nous rencontrons de jeunes chefs restaurateurs qui rêvent d’ouvrir leur propre restaurant. C’est très concret, car on voit s’ils ont la fibre entrepreneuriale, s’ils peuvent élaborer un menu, planifier la gestion d’une cuisine, etc. Je baigne dans un monde de délices et de gourmandises! Cela fait partie de qui je suis. J’ai toujours aimé manger, partager et apprendre à travers les plats.
Êtes-vous parvenue à l’étape où vous choisissez les projets qui vous font vibrer?
Ça fait presque 25 ans que je travaille. J’ai appris et évolué à travers ce métier. Depuis tout ce temps, les projets se sont enchaînés, plus beaux et plus enrichissants les uns que les autres, sans que je prenne le temps d’y penser. Actuellement, je réfléchis plus à ce que je veux. Cela me permet d’essayer des choses différentes et de voir jusqu’où j’ai le goût d’aller.
Vous avez eu 50 ans en avril. Comment avez-vous abordé cette décennie?
Je pense que je ne me suis jamais sentie aussi en forme, dans mon corps, dans ma tête et dans mon coeur. L’âge y est pour quelque chose. On dirait qu’à 50 ans, le besoin d’être près de soi est encore plus grand. Cela étant dit, j’ai eu très peur d’avoir 50 ans...
Et pourquoi donc?
J’ai ressenti un sentiment d’urgence. Je me sentais pressée de tout faire avant d’avoir 50 ans, comme si un couperet allait tomber à ce moment précis. Pour moi qui n’ai pas une nature anxieuse, tout ça était devenu un peu angoissant. Je ne comprenais pas cette urgence de vivre. Mon besoin de me sentir vivante était tellement urgent! À travers cela, mon chum a été un partenaire de rêve. Mes enfants aussi. Ils ont accepté de faire les choses différemment. Mon chum et moi sommes bien ensemble, et ce, depuis 15 ans. Nous sommes créatifs dans notre amour, mais aussi avec nos enfants. Parfois, nous faisons les choses à quatre, mais depuis un moment, nous avons décidé de faire des activités en tête à tête avec nos enfants. Nous avons envie d’explorer d’autres manières d’être ensemble: en solo, en duo ou encore avec nos enfants. Ça fait un bien fou! Nous nous donnons le droit d’essayer différentes choses.
Et ça permet aux enfants d’avoir leurs moments privilégiés avec chacun de leurs parents...
Oui. C’est bénéfique pour tout le monde de briser la routine et la dynamique habituelles. Il faut se permettre de penser autrement. Parfois, je prends des moments seule, non pas parce que nous sommes en chicane, mais pour nous donner un peu d’oxygène. Les couples qui sont séparés ont des moments à eux; pas nous. Je ne suis pas la même personne qu’il y a 15 ans, quand j’ai commencé à fréquenter Dominic, et je ne serai pas la même dans 15 ans. Nous évoluons, mais pas toujours au même rythme. Il faut toujours se choisir à nouveau.
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