Hausse des cas et restrictions: «faut pas être défaitiste»
Agence QMI
Le chef de l’unité des soins intensifs à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal, garde le moral et se veut plutôt optimiste devant l’imposition de nouvelles restrictions et la forte hausse des cas de COVID-19.
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«Oui, ce n’est pas les meilleures nouvelles au monde qu’on a eues là, mais on a une bonne prise sur ce qui s’en vient, il ne faut pas être défaitiste», a indiqué le Dr François Marquis en entrevue vendredi à l’émission Le Bilan, sur LCN.
Le médecin ne panique pas devant les projections de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) dévoilées jeudi, qui précisent que du délestage pourrait avoir lieu dans les hôpitaux d’ici trois semaines si rien n'était fait.
Outre l’arrivée de la troisième dose de vaccin qui va aider «à moyen terme», le Dr Marquis a rappelé que le variant «Omicron n’est quand même pas capable de passer à travers les masques et n’est pas capable de manger le savon».
L’idée est de briser la chaîne de transmission, a-t-il expliqué.
«Si on se lave les mains, qu’on brise la chaîne de contagion, qu’on porte nos masques, qu’on réduit nos contacts en termes de nombre et de quantité de personnes, on a une pogne contre Omicron et c’est ça qui est important», a souligné le Dr Marquis.