Harry et William se retrouvent grâce à leur mère
Sabin Desmeules
Ça s'est fait dans les jardins du Palais de Kensington, en toute intimité. Même si elle n'est plus là, la princesse Diana a réussi à réunir ses deux fils, William et Harry, le jour où elle aurait eu 60 ans...
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Une statue était inaugurée en l’honneur de Lady Di le 1er juillet, jour où elle aurait fêté son 60e anniversaire de naissance. On y voit la dame entourée de trois jeunes enfants. Celle qui a connu une fin tragique à cause d’un accident de voiture le 31 août 1997 trône désormais chez les royaux pour toujours.
Après les tensions causées par le départ de Harry et Meghan pour les États-Unis en 2020, puis les déclarations publiques de ceux-ci à l’encontre de la famille royale en mars dernier, la poussière retombe lentement. Il y avait déjà eu des rapprochements aux funérailles du prince Philip ce printemps, même si on avait rapporté une chicane en coulisses (un historien avait affirmé dans le Daily Mail que les frérots se seraient disputés après l’enterrement de leur grand-père, en avril).
Là, les frangins semblaient vouloir faire la paix pour l’amour de leur mère, à qui on rendait hommage. Même que, juste avant le dévoilement de la statue, le prince Harry a chuchoté quelque chose à l’oreille de son aîné, et ça semblait bienveillant. Un expert en lecture sur les lèvres a dévoilé au Mirror que Harry aurait voulu signifier à son frère qu’il voulait bien faire les choses à cette inauguration. William lui aurait alors répondu: «Tout va bien aller.»
Le seul représentant médiatique à l’événement était l’agence de presse Associated Press. Et les invités étaient peu nombreux. Parmi eux, le frère de Diana, le comte Charles Spencer, et ses deux sœurs, Sarah et Jane.
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UNE DÉCLARATION COMMUNE
Une fois le voile retiré de la statue de leur maman, qui les fixait de son regard tendre, les deux fils ont semblé apaisés. Ils ont passé une heure côte à côte à chérir la mémoire de Diana, devant cette sculpture qu’ils avaient commandée en 2017 à un artiste de renom, Ian RankBroadley, pour célébrer l’héritage de la princesse dans le jardin qu’elle préférait, un lieu accessible au public.
Les frères seraient-ils en train de retrouver, grâce à leur maman, ce lien fort qui les unissait encore il y a quelques années? Une source a rapporté au Daily Mail que deux jours avant l’inauguration, le 29 juin, alors que l’équipe de soccer de l’Angleterre jouait contre l’Allemagne dans le cadre de l’Euro, William et Harry auraient échangé des textos amicaux à ce propos.
Et les deux princes ont fait une déclaration commune sur les réseaux sociaux le jour de l’hommage à leur mère, se montrant ainsi encore plus unis. «On se souvient de son amour, de sa force et de son caractère, des qualités qui lui ont donné ces aptitudes à faire le bien partout dans le monde et à changer des vies pour le mieux, ont-ils commenté. Chaque jour, nous voudrions qu’elle soit toujours avec nous, et nous souhaitons que cette statue sera vue pour toujours comme un symbole de son existence et de l’héritage qu’elle laisse.»
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DES ABSENCES REMARQUÉES
Peut-on en vouloir au prince Charles de ne pas avoir assisté à cet événement en l’honneur de son ex? D’une part, certains auraient trouvé sa présence déplacée. Après tout, il lui a préféré, de son vivant, Camilla Parker Bowles. Et d’autre part, le prince n’aurait pas voulu faire remonter en lui des souvenirs douloureux. «Depuis le décès de Lady Diana, il sent qu’il vaut mieux garder ces souvenirs pour lui et laisser ses fils s’occuper de l’inauguration», a confié une source au Times.
Quant à la reine Élisabeth II, elle a préféré briller par son absence et laisser toute la lumière de cette journée à ses petits-fils et à Lady Di. Il faut dire aussi qu’elle se trouvait en voyage officiel en Écosse, en compagnie de sa fille, Anne.
Kate Middleton n’a pas non plus pris part à l’hommage. La version officielle qui explique cette absence est le nombre d’invités restreint imposé par la santé publique à cause de la pandémie. Mais des proches anonymes chuchotent dans les médias que William désirait tenir sa femme à l’écart d’éventuelles tensions.
Quant à l’absence de Meghan Markle, elle était excusée par l’arrivée récente du second enfant du couple, Lilibet, il y a à peine un mois (le 4 juin). Puis on apprenait, le jour de l’hommage, qu’elle avait une autre raison pour se justifier: son oncle paternel, Michael Markle, est décédé de la maladie de Parkinson à l’âge de 82 ans. Toutefois, on se permet de douter que cette perte ait pu avoir un rôle à jouer dans la décision de Meghan de ne pas aller en Angleterre, puisqu’elle n’était pas près de la famille de son père. Les mauvaises langues croient que la vraie raison de l’absence de la duchesse de Sussex à l’inauguration de la statue de Diana est que les membres de la famille royale et elle nourrissent toujours des rancunes.
Harry a passé à peine quelques jours en sol anglais. Il était déjà de retour auprès de Meghan, d’Archie et de Lilibet samedi dernier. Mais sa défunte maman pourrait bien le ramener au pays qui l’a vu naître plus tôt qu’il ne le croit. D’après le Daily Mail, comme très peu de gens ont pu assister à l’hommage du 1er juillet, la famille royale songerait à un autre événement commémoratif plus grandiose en septembre. Une nouvelle occasion pour les frères de se rapprocher?
