Guylaine Tremblay s’ouvre sur son bonheur d’être grand-mère
Victor-Léon Cardinal
Les prochains mois s’annoncent riches en beaux projets pour Guylaine Tremblay. La comédienne nous donne de ses nouvelles et se confie sur ce qui l’attend.
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Depuis fin décembre, Guylaine Tremblay est grand-mère — pour la première fois — d’une petite-fille prénommée Amelia. Un nouveau rôle qu’elle apprivoise avec le plus grand des bonheurs. «On m’avait prévenue que le rôle de grand-mère venait avec une dose démesurée d’amour. Ces derniers temps, je me retiens à deux mains pour ne pas aller voir ma petite-fille tous les jours. Voir une petite vie comme la sienne commencer, c’est la plus belle chose au monde. Ma fille Juliane a la chance d’avoir un beau bébé de bonne humeur. Amelia est un petit soleil dans notre famille! De son côté, ma plus jeune, Marie-Ange, terminera ses études aux HEC en avril. Mes filles ont maintenant 23 et 25 ans. Elles font leur vie et elles tracent leur chemin. Je suis très fière d’elles!»
Pour l’instant, l’heureuse grand-maman déclare vouloir rester proche de son petit soleil. «Mon chum et moi ne voulons pas trop nous éloigner. Notre plus beau voyage en ce moment, c’est de nous occuper de notre petite-fille. Un bébé, ça change de semaine en semaine, et c’est important pour nous d’être là. Nos prochaines vacances vont sûrement se décider à l’improviste.» Précisons que l’artiste souligne cette année ses 13 ans d’amour avec son fiancé, Christian Lebel.
DE RETOUR DANS LA PETITE VIE
Par ailleurs, Guylaine est fébrile à l’idée de renouer prochainement avec son personnage de Caro dans La petite vie. Rappelons que six nouveaux épisodes de 30 minutes de cette série culte seront tournés en avril. «Personne ne s’attendait à ce retour! Rejouer ainsi un personnage qui aura vieilli de 30 ans, c’est assez inusité. C’est vraiment un beau cadeau que Claude Meunier nous fait!»
La comédienne ne peut cependant pas en dire trop sur ce qui attend Caro. «On pourra me voir dans la moitié des épisodes à venir. Comme avant, Caro, elle vient et elle va... Elle sera là où on ne l’attend pas. Elle garde ainsi son rôle de “boîte à surprises” de la famille Paré. Elle est très imprévisible et on sera étonné de savoir ce qu’elle fait et où elle est rendue. Une chose est certaine, ce sera très le fun à jouer!» L’artiste a aussi hâte de voir les nouveaux looks qu’adopteront les personnages de La petite vie. «Je n’ai rien vu encore, mais je crois qu’on ne sera pas déçus.»
SUR SCÈNE EN CHANSONS
Après avoir donné près d’une quarantaine de représentations de son spectacle J’sais pas comment, j’sais pas pourquoi, dans lequel elle embrasse les textes et les musiques d’Yvon Deschamps, Guylaine nous annonce qu’elle reviendra bientôt avec ce beau projet qui lui tient à cœur. «En mai dernier, lors de ma première au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, Yvon Deschamps était venu voir le spectacle. Ç’a été un grand moment que je n’oublierai jamais. Ses chansons m’ont accompagnée tout au long de ma vie, depuis que je suis toute petite. Je trouve qu’elles composent la partie la plus sensible et la plus vulnérable de son oeuvre. C’était pour moi un rêve de les interpréter sur scène.»
Un rêve que la comédienne poursuivra à compter du mois d’octobre. «Je repars en tournée pour une vingtaine de représentations un peu partout à travers le Québec. J’adore être sur scène avec des musiciens et partir ainsi à la rencontre du public. Je tiens à préciser que, dans ce spectacle, je ne reprends pas les monologues d’Yvon Deschamps. J’y raconte plutôt des moments de ma vie, qui sont éclairés par une quinzaine de chansons d’Yvon.»
UN DÉFI D’ENVERGURE
Côté théâtre, Guylaine reprendra en août la pièce Les étés souterrains, écrite par l’auteur et comédien Steve Gagnon. «C’est un bonheur pour moi de pouvoir refaire cette pièce, que j’ai jouée à La Licorne durant la pandémie devant 50 personnes seulement. J’ai très hâte d’enfin pouvoir la jouer devant des salles pleines. Dans cette pièce formidable, je tiens le rôle d’une professeure de littérature verbomotrice. Il s’agit d’une femme libre et féministe qui passe ses étés en Provence, où elle a des amis. Dans un autre volet, on la verra atteinte d’une maladie dégénérative qui évoluera peu à peu vers une perte d’autonomie. Il s’agit d’une pièce qui touche, qui brasse et dans laquelle on rit beaucoup.»
La comédienne ne cache pas que Les étés souterrains représente un défi de taille pour une actrice. «C’est vraiment solide comme spectacle! Ça représente environ 140 pages de texte à apprendre par coeur. Il n’y a pas de répliques, et je suis seule sur scène tout le long. Je compte d’ailleurs me remettre à l’apprentissage de mon texte dès le printemps.» Soulignons que la pièce sera présentée du 22 août au 2 septembre au Théâtre de la Bordée, à Québec, et du 5 au 23 septembre à La Licorne, à Montréal.
Après avoir joué dans la série Anna et Arnaud, diffusée l’automne dernier à TVA, Guylaine Tremblay précise ne pas avoir de nouvelles propositions sur la table pour la télévision. «Actuellement, il n’y a rien d’autre à venir en dehors de La petite vie. Si un autre beau projet télé se présente, on verra bien. En attendant, la comédienne en moi reste active sur scène.»
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