Guerre Israël-Hamas: «une nuance entre manifester et inciter à la haine», indique Bonnardel

Le ministre de la Sécurité publique François Bonnardel demande aux Québécois qui comptent manifester en marge du conflit entre Israël et le Hamas de le faire sans inciter à la haine, ce «qui contrevient au code criminel».

M. Bonnardel y est allé d’un appel au calme dans une publication sur X (anciennement Twitter).

«Concernant les manifestations au Québec, on doit se rappeler que le droit de manifester est un droit fondamental pour tous les Québécois, indique-t-il. Maintenant, il y a une nuance entre manifester et inciter à la haine, qui contrevient au code criminel.»

«Les policiers sont sur le terrain pour s’assurer que les manifestations se déroulent dans le respect des lois et j’ai confiance en leur travail», ajoute-t-il.

En France, les manifestations en soutien à la Palestine ont été interdites, mais au Québec, ce ne sera pas le cas, du moins pour l’instant.

«On doit se rappeler que le droit de manifester est un droit fondamental pour tous les Québécois», précise le ministre.

De son côté, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a demandé à ses citoyens de rester «unis face à la haine et la violence».

«Il est fondamental de respecter et de soutenir les communautés affectées, de Montréal et d’ailleurs, durant cette période de deuil», mentionne-t-elle dans une publication sur X.

Le Service de police de la Ville de Montréal a d'ailleurs augmenté ses patrouilles autour des institutions religieuses et compte suivre de près l'évolution de la situation.

«Mes rencontres avec les leaders des communautés juives et musulmanes de Montréal m’ont rassuré quant à leur intention d’exprimer leurs opinions de façon libre et respectueuse, soit à l’image d’une ville ouverte et incluse comme la nôtre», partage le directeur du SPVM, Fady Dagher, dans un communiqué.

«Nous ne ménagerons aucun effort afin de maintenir le climat paisible observé actuellement sur le territoire», continue-t-il.