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Monde

Guerre Israël – Hamas | Régler le problème: «On ne peut pas prendre le risque d’une trêve superficielle»

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TVA Nouvelles

2023-10-08T21:04:10Z
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L’heure n’est pas à la paix ou à la trêve, martèle un ancien ministre fédéral qui juge que les conditions ne sont pas réunies pour établir une paix durable entre Israël et la bande de Gaza.

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«Le débat sur l’existence de deux États, conformément à la résolution des Nations unies, l’un juif et l’autre arabe vivant côte à côte est une résolution dont il faut poursuivre les buts», assure le président du Musée de l’Holocauste de Montréal et ancien ministre fédéral Jacques Saada, qui se dit convaincu que la perspective d’une véritable paix dépend de cette résolution.

Or, il s’interroge sur la possibilité d’atteindre une telle paix alors que les autorités palestiniennes «n’ont pas dit un mot pour condamner ces actes absolument barbares et ignobles.»

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«Je constate que si on veut faire la paix, il faut qu’on puisse la signer avec des gens qui sont en mesure d’en faire respecter les conditions», ajoute M. Saada.

AFP
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Le moment n’est ainsi pas encore arrivé de songer à une éventuelle trêve, indique M. Saada.

«Je me mets dans la peau des Israéliens et je me dis que si on a une trêve pour recommencer [les affrontements] dans six mois, ça donne quoi? C’est évident que c’est extrêmement triste de voir tous ces morts, c’est indescriptible [...]. Mais en même temps, on ne peut pas prendre le risque d’une trêve superficielle qui amènerait en bout de ligne la répétition des mêmes événements dans les prochains mois», avertit-il.

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«Non, il faut vraiment régler le problème en collaboration avec tous ceux qui sont de bonne volonté et qui veulent créer un État palestinien stable et démocratique au côté d’une Israël stable et démocratique», ajoute l'ancien ministre fédéral.

AFP
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Selon M. Saada, ce n’est toutefois pas de ça qu’il s’agit malheureusement avec l’escalade actuelle: «On parle du Hamas, on parle de terrorisme.»

Des séquences vidéo ont montré depuis samedi des scènes pour le moins inquiétantes, alors que des civils israéliens étaient pris en otage par le Hamas, dont des enfants et des personnes âgées.

«Hier je lisais un message: il y a une maman qui était dans un abri avec ses deux enfants et de l’autre côté de la porte blindée il y avait des terroristes du Hamas qui essayaient de défoncer la porte pour les exterminer», s’insurge M. Saada.

AFP
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«On affronte des gens qui, en fait, modèlent leur propre philosophie islamiste sur le modèle des talibans», analyse l’ancien ministre fédéral.

Le Canada a condamné dimanche les attaques du Hamas.

«Le Canada condamne sans équivoque les attaques terroristes du Hamas contre les citoyens d’Israël», a affirmé sur X (anciennement Twitter) le premier ministre du Canada.

«La position du Canada est tout à fait logique, légitime là-dedans. Au même titre que toutes les grandes démocraties qui se sont prononcées d’une façon très claire sur la dénonciation du Hamas dans ces circonstances», applaudit M. Saada.

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