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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Guerre Israël-Hamas: «la mort c’est comme un fantôme qui m’entoure»

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TVA Nouvelles

2023-10-30T20:03:58Z
2023-10-30T21:46:22Z
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L’angoisse des familles dont les proches se trouvent coincés à Gaza après la coupure des communications s’intensifie.

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C’est d’ailleurs le cas de cette Montréalaise qui a perdu plusieurs membres de sa famille aux mains de l’armée israélienne.

«La semaine passée, 17 membres de ma famille ont été tués, raconte-t-elle. On demande de cesser le feu. Il faut faire rentrer l’aide humanitaire. Il faut la justice et la paix pour les deux peuples.»

Dayla Shaath dit vivre une inquiétude constante depuis le début du conflit armé qui a débuté le 7 octobre dernier au Proche-Orient. 

«On vit la misère. On a peur de se réveiller et de savoir qu’ils n’existent plus. La mort c’est comme un fantôme autour de moi. La mort ne va pas me prendre, mais va prendre ma famille», dit-elle avec émotion. 

«Ma famille fait partie des 1,2 million de Palestiniens à Gaza qui ont fui leur maison. Plus que 50% des maisons sont endommagées», s’attriste-t-elle.

Au moins 452 Canadiens demeurent en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza, selon les informations d’Affaires mondiales Canada. 

En tant que thérapeute spécialisée avec les enfants autistes, elle a entrepris un voyage humanitaire en janvier dernier dans un hôpital de Gaza.

La femme de 29 ans a offert de la formation en santé mentale où certains de ses collèges sont morts dans des bombardements.

«J’ai perdu une de mes collègues qui travaillait pour la Croix-Rouge, une autre qui s’est fait bombarder deux fois», après quoi on lui a demandé de passer un message afin d’accélérer l’aide humanitaire. 

«Vous êtes capable de faire rentrer une aide humanitaire ou même juste dire au monde: Il n’y a plus de masques, on n’a plus de gants. On utilise les mêmes gants d’un patient à un autre», lance-t-elle.

«Quand j’étais à Gaza, des fois, j’entendais des bombardements et je peux vous dire que je m’en foutais de savoir c’était qui ou c’était quoi. La seule chose que je me demandais c’est est-ce que j’allais être une survivante ou pas», raconte-t-elle. 

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