Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Guerre Israël-Hamas: 232 morts à Gaza

Partager

Agence France Presse

2023-10-07T14:13:36Z
2023-10-07T18:09:25Z
Partager

Au moins 232 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, samedi, dans la flambée de violence provoquée par une offensive du Hamas contre Israël suivie par des frappes aériennes israéliennes de représailles, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir à Gaza. 

• À lire aussi : EN DIRECT | Affrontements sanglants : Gaza et Israël se livrent une guerre sans réserve

• À lire aussi : « Nous sommes en guerre »: une attaque-surprise du Hamas fait plusieurs morts en Israël

• À lire aussi : EN IMAGES | « Cette guerre s’empire de minute en minute » : 100 roquettes lancées vers Tel-Aviv

Selon un décompte arrêté à 16 h 20 (13 h 20 GMT), on dénombre « 232 martyrs et 1610 personnes souffrant de divers types de blessures », indique le ministère du mouvement islamiste palestinien.

Réactions dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord

Plusieurs pays dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont appelé à la retenue après l’offensive du Hamas sur Israël et les représailles qui ont suivi, la plupart blâmant l’État israélien et célébrant l’offensive militaire surprise.

Il s’agit de l’escalade la plus meurtrière depuis la guerre de 11 jours de mai 2021 entre le Hamas et l’armée israélienne.

Publicité

« Nous sommes en guerre et nous la gagnerons », a déclaré le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

« Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire », a affirmé pour sa part Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir sur la bande de Gaza depuis 2007.

Voici un aperçu des réactions dans la région :

Égypte

Médiateur traditionnel dans le conflit israélo-palestinien, Le Caire a appelé les deux parties à « faire preuve de la plus extrême retenue », mettant en garde contre « le grave danger de l’escalade en cours ».

Le président Abdel Fattah al-Sissi a mis en garde « contre le danger d’une nouvelle détérioration de la situation », et le chef de la diplomatie, Sameh Shoukry, s’est entretenu au téléphone avec ses homologues jordanien, émirati, turc, allemand et français ainsi qu’avec le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

Jordanie

Le ministre des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a mis en garde contre la « volatilité » de la situation, « en particulier à la lumière des attaques et des violations israéliennes contre le peuple palestinien dont les villes et les régions de Cisjordanie sont témoins ».

La Jordanie et l’Égypte ont été les deux premiers pays de la région à conclure des accords de paix avec Israël.

Émirats arabes unis

Les Émirats arabes unis, qui ont normalisé leurs relations avec Israël, en 2020, dans le cadre des accords d’Abraham, ont appelé à « un cessez-le-feu immédiat » et à « faire preuve de la plus grande retenue ».

Publicité

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a souligné l’importance de protéger les civils.

Maroc

Le Maroc, qui a également rejoint les accords d’Abraham et établi des relations diplomatiques avec Israël, « exprime sa profonde préoccupation suite à la détérioration de la situation et au déclenchement des actions militaires dans la bande de Gaza et condamne les attaques contre les civils d’où qu’ils soient », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Ligue arabe

Le chef de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a demandé « l’arrêt immédiat des opérations militaires à Gaza » et « l’arrêt de la confrontation armée entre les deux parties ».

« La poursuite par Israël de politiques violentes et extrémistes est une bombe à retardement qui prive la région de toute possibilité sérieuse de stabilité », a-t-il ajouté.

Arabie Saoudite

« Le royaume appelle à l’arrêt immédiat de l’escalade entre les deux parties, à la protection des civils et à la maîtrise de soi », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Ryad s’est fait l’écho des déclarations d’autres États de la région, dont le Koweït, l’Irak, le Qatar et Oman, ainsi que de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), selon lesquelles l’attaque de samedi était « le résultat de la poursuite de l’occupation et de la privation du peuple palestinien de ses droits légitimes ».

Ces violences surviennent alors que les spéculations vont bon train sur une normalisation imminente des relations entre Israël et l’Arabie saoudite.

Syrie

Damas a qualifié l’opération du Hamas de « guerre contre le terrorisme » et de « réussite honorable qui prouve que le seul moyen pour les Palestiniens d’obtenir leurs droits légitimes est la résistance sous toutes ses formes ».

La Syrie a également exprimé son « soutien » au peuple palestinien et aux forces « qui luttent contre le terrorisme sioniste ».

Iran

Un haut conseiller du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a exprimé son soutien à l’attaque.

« Nous soutenons cette fière opération », a déclaré le général des Gardiens de la révolution, Yahya Rahim-Safavi.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a lui aussi salué l’offensive du Hamas.

Yémen

Les rebelles Houthis qui contrôlent la capitale Sanaa ont déclaré qu’ils soutenaient « l’opération héroïque des djihadistes », une « bataille de la dignité, de la fierté et de la défense ».

Dans une déclaration publiée sur leur agence de presse officielle, les rebelles ont affirmé que l’attaque « révélait la faiblesse, la fragilité et l’impuissance » d’Israël.

Publicité
Publicité