Guerre et désinformation à l’ère des médias sociaux
TVA Nouvelles
Le conflit entre Israël et le Hamas a laissé place à l’émergence de fausses images et à la désinformation sur les médias sociaux, notamment.
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«Ces fausses nouvelles-là, elles sont tendance, et parce qu’elles sont tendance, on va les mettre de l’avant sur les médias sociaux numériques», affirme Laurence Grondin-Robillard, doctorante en communication à l’UQÀM.
«Que ce soit vrai ou faux, on propage le contenu d’utilisateurs», ajoute-t-elle.
En plus du blocage des vraies nouvelles canadiennes sur Meta, l’intelligence artificielle qui se met de la partie complexifie davantage la tâche d’authentification.
«On voit l’IA agir parce qu’on a les deep fake maintenant. On peut complètement truquer le discours d’un politicien, par exemple. On a des outils de plus en plus accessibles. On voit aussi la possibilité de créer des images de toutes pièces», explique l’experte.
«C’est très difficile de différencier le vrai du faux parce que les plateformes comme Meta s’en remettent aux utilisateurs, donc ça prend des utilisateurs éduqués, informés», précise-t-elle.