GP de Monaco: à Leclerc de saisir sa chance
Louis Butcher
Même si le Grand Prix de Monaco n’est que la septième étape inscrite au calendrier de la Formule 1, cette épreuve promet d’être l’une des plus importantes de la saison.
Charles Leclerc, trahi par la mécanique de sa Ferrari alors qu’il menait le peloton la semaine dernière en Espagne, voudra non seulement oublier cet épisode malheureux, mais il souhaite aussi racheter sa mésaventure dans les rues de Monte-Carlo en 2021.
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Le Monégasque avait réalisé la position de tête au volant de sa monoplace, mais son parcours s’est mal terminé en qualifications quand il a tapé un rail de protection.
« Non, non, non... »
Après que les dommages eurent été réparés la veille, Leclerc s’est aperçu que ça ne tournait pas rond pendant son tour de reconnaissance. De crainte de voir son pilote pénalisé de six places, Ferrari a choisi de ne pas changer la boîte de vitesses qui avait été touchée lors de l’impact.
À la sortie du tunnel, on a entendu Leclerc dire sur les ondes radio : « Non, non, non... » Il a dû déclarer forfait.
Coup double
Pour la première fois de la saison, le nom de Leclerc ne trône pas au sommet du classement des pilotes avant un GP. Vainqueur à Barcelone dimanche dernier, Max Verstappen a fait coup double en devançant le Monégasque au tableau cumulatif.
La mauvaise nouvelle pour Leclerc, c’est que le Néerlandais avait mené le Grand Prix de Monaco de bout en bout en 2021 au volant de sa Red Bull.
Encore plus dangereux ?
Cette escale à Monaco représente la course hors-norme du calendrier. La plus prestigieuse aussi. Dans sa forme actuelle, la Fédération internationale de l’automobile n’accepterait jamais sa candidature.
Le tracé est déjà considéré comme dangereux pour la proximité de ses clôtures et ses échappatoires inexistantes à maints endroits. Or, la nouvelle monoplace introduite cette année risque donc d’augmenter le niveau d’inquiétude.
Les voitures sont non seulement plus larges, mais les roues de 18 pouces, beaucoup plus imposantes que dans le passé, affectent la visibilité des pilotes. Doubler une adversaire en course a toujours été une aventure risquée à Monaco. Elle le sera davantage dimanche.
La fin d’une époque : le Grand Prix de Monaco met fin cette année à cette vieille tradition de présenter ses deux premières séances d’essais libres le jeudi. Elles auront lieu le vendredi comme partout ailleurs.