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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Jeff Gorton, un choix judicieux, selon Jacques Martin

Il a travaillé avec l’Américain, l’an dernier, avec les Rangers de New York

Jacques Martin a été adjoint à l’entraîneur-chef chez les Penguins durant cinq saisons où il a travaillé avec Sidney Crosby, entre autres.
Jacques Martin a été adjoint à l’entraîneur-chef chez les Penguins durant cinq saisons où il a travaillé avec Sidney Crosby, entre autres. Photo d’archives
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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2021-12-02T02:29:18Z
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À son dernier arrêt dans la LNH avec les Rangers, Jacques Martin a bien connu Jeff Gorton, l’homme désigné par Geoff Molson pour orchestrer la relance du Canadien. 

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À New York, Martin occupait un poste d’adjoint à David Quinn, alors que Gorton se retrouvait dans le siège du directeur général. Ils ont travaillé ensemble pendant une seule saison, l’an dernier, en 2020-2021. 

En entrevue téléphonique avec Le Journal de Montréal, Martin a décrit son ancien patron avec les « Blue Shirts » d’une façon très élogieuse. 

« Jeff est une personne très engagée et assez émotive. Il a un très bon bagage d’expérience. Il travaille depuis plusieurs années dans la LNH et il connaît déjà la réalité de deux organisations avec les Bruins et les Rangers. On parle aussi de deux marchés importants de hockey en Boston et New York.  

« Avant de devenir un DG à New York, il a gravi les échelons dans la LNH, il a touché à plusieurs responsabilités, a rappelé Martin. Avec les Rangers, il a travaillé avec Glen Sather et John Davidson, deux bonnes têtes de hockey. »

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Semblable à New York

À Montréal, il y aura encore un mariage à deux têtes pour diriger le navire. Gorton a hérité d’un nouveau titre, celui de vice-président exécutif des opérations hockey. L’Américain originaire du Massachusetts travaillera de concert avec Geoff Molson pour engager le prochain directeur général du CH. « Jeff occupera un poste probablement semblable à celui que John [Davidson] avait avec les Rangers, a dit Martin. Les titres ne sont pas les mêmes, mais ça se ressemble. À Montréal, le président reste le propriétaire avec monsieur Molson. »

« Jeff a assez d’expérience pour naviguer dans ses nouvelles fonctions avec le Canadien. Ça devrait l’aider aussi dans ses relations futures avec le prochain DG. »

Un bon concept

À ses débuts dans la LNH en 1986-1987 comme entraîneur en chef des Blues de St. Louis, Martin a connu une époque complètement différente. Une équipe pouvait reposer sur les épaules de trois personnes. À St. Louis, c’était le « Prof » Caron, le directeur du recrutement et l’entraîneur en chef. Maintenant, ça prend pratiquement une petite armée pour faire avancer une équipe professionnelle. 

Aux yeux de Martin, Molson a opté pour une bonne stratégie en confiant la relève de Marc Bergevin à deux personnes plutôt qu’une seule.  

« Il y a plusieurs organisations qui misent déjà sur un tel concept, avec deux personnes fortes, a-t-il répliqué. À Toronto, il y a Brendan Shanahan comme président et il travaille avec Kyle Dubas. À Pittsburgh, c’est Brian Burke qui travaille avec Ron Hextall. À Los Angeles, c’est Luc Robitaille avec Rob Blake. 

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« Jeff (Gorton) aura besoin d’embaucher une personne avec qui il aura une belle complicité. Il cherchera une personne dynamique avec de l’expérience, mais qui apportera probablement un bagage différent. Et une vision différente. Il n’y a rien de mal à compter sur deux personnes. L’an dernier, John Davidson passait beaucoup de temps dans le bureau de Gorton. Il parlait souvent de hockey avec lui. Jeff travaillait déjà en équipe. 

« Dans la réalité de la LNH d’aujourd’hui, il y a plusieurs éléments dans l’assiette d’un DG, a poursuivi l’ancien entraîneur en chef du Canadien. Il y a la gestion au quotidien de l’équipe, la vision à long terme, le recrutement, le développement et autres... Pour reprendre un peu ce que disait Geoff Molson en conférence de presse, il y a de l’ouvrage pour deux personnes ! Je crois que ça peut être très efficace pour le Canadien, l’organisation devrait en retirer des bénéfices. » 

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