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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Jeff Gorton à la recherche de son complément

Il soutient qu’il mettra son expérience au profit du prochain DG

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2021-12-03T19:58:06Z
2021-12-04T04:25:00Z
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Les discussions vont bon train depuis le début de la semaine pour tenter de prédire qui sera le successeur de Marc Bergevin dans le rôle du directeur général du Canadien.

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Patrick Roy, Mathieu Darche, Daniel Brière et Martin Madden Jr sont les noms qui reviennent le plus fréquemment. Toutefois, il ne faudrait pas se surprendre que Jeff Gorton et Geoff Molson embauchent quelqu’un qui est actuellement sous le radar.

« Il faut quelqu’un qui a une grande connaissance du hockey, qui comprend comment la business du hockey fonctionne, a indiqué le vice-président aux opérations hockey, hier. Ça peut être quelqu’un qui n’a pas une tonne d’expérience comme directeur général. »

« On veut trouver quelqu’un qui a un regard différent. Ça pourrait être un agent ou simplement un ancien joueur, a poursuivi Gorton. Je n’ai jamais été un agent ni un joueur, donc ça pourrait être quelqu’un qui possède un bagage complémentaire. »

Un partisan, qui semble avoir honte des performances du CH, s’est caché la tête sous un sac de papier brun, jeudi, au Centre Bell.
Un partisan, qui semble avoir honte des performances du CH, s’est caché la tête sous un sac de papier brun, jeudi, au Centre Bell. Photo Ben Pelosse

Un agent qui peut s’exprimer dans les deux langues ? Kent Hughes, Philippe Lecavalier, Dominic Deblois, Paul Corbeil, Erik Lupien, Allain Roy, Stéphane Fiset ?

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Et si on ajoute le volet diversité sur lequel a insisté Molson lors de son allocution lundi, peut-on penser qu’Émilie Castonguay, diplômée en finance-marketing, en droit et agente de quelques joueurs de la LNH, dont Alexis Lafrenière, pourrait être considérée ?

D’ailleurs, elle a passé la dernière saison à New York pour s’occuper des affaires du jeune joueur des Rangers.

Peu importe sur qui l’organisation du Canadien jettera son dévolu, Gorton a assuré que cette personne aurait un pouvoir décisionnel fort.

« Ce sera un système complémentaire, une collaboration. Le directeur général aura besoin d’autorité pour prendre des décisions, a soutenu le Bostonien de 53 ans. Je pense qu’avec mon expérience, je serai un bon atout pour cette personne. C’est ce qui m’a attiré ici. »

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Comme avec les Rangers

Cette expérience, c’est celle qu’il a vécue avec les Rangers. Comme DG des « Blueshirts », il travaillait en collaboration avec John Davidson, dont le titre officiel était celui de président.

« À New York, j’avais l’autorité pour prendre des décisions. Tu bâtis ton personnel, tu prends tes décisions en te fiant à ta garde rapprochée, a-t-il expliqué. Il n’y a plus beaucoup d’organisations au sein desquelles c’est une seule personne qui prend les décisions. »

« Notre directeur général aura le pouvoir de parler aux autres directeurs généraux. Ils m’ont engagé pour aider, pour mon expérience », a-t-il poursuivi.

D’accord, mais sera-t-il le patron de ce nouveau DG ? Si ça devait mal virer, aurait-il le pouvoir de le congédier ?

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« Je n’ai jamais fait partie d’une organisation où ce genre de décision n’impliquait pas les propriétaires, a répondu Gorton. Quand j’ai rencontré Geoff Molson, c’était important que le directeur général ait une ligne directe avec lui. Mon rôle sera d’utiliser mon expérience pour aider cette personne et faire de cette équipe une meilleure équipe, une équipe qui gagne. »

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Objectif coupe Stanley

Parlant de gagner, celui qui fut également à l’emploi des Bruins de Boston n’a pas mis de temps à mettre cartes sur table. Dès son allocution d’introduction, il a parlé de championnat.

« C’est la plus grande franchise de l’histoire de la LNH. Mon but est de ramener la coupe Stanley à Montréal », a-t-il affirmé en lisant une déclaration qui lui avait été préparée en français.

Disons qu’il a dû trouver qu’il était loin de son objectif en voyant de quelle façon les troupiers de Dominique Ducharme ont levé le pied, en troisième période, après que l’Avalanche du Colorado eut pris les devants 3 à 1, jeudi.

Pour couronner le tout, il a vu un partisan lancer son chandail et sa casquette sur la patinoire avant de quitter l’enceinte.

Toute une entrée en matière.

« Ce n’est pas quelque chose qu’on aime voir. C’est décevant. Ma première pensée est allée aux joueurs. Tout le monde fait de son mieux, alors c’est difficile à voir. Ça n’aidera pas la situation. »

« C’est assurément des moments difficiles. On le voit bien. Tout le monde qui regarde la situation parle d’une tempête parfaite avec toutes les blessures, tout ce qui va mal et, maintenant, la COVID. Ça ne fait que s’additionner. »

Et le résultat risque de faire que cette saison soit la pire de l’histoire du Canadien.

Les critères d’embauche  

  • Capable de communiquer dans les deux langues 
  • Grande connaissance du hockey 
  • Bonne compréhension du côté business 
  • Peut être un agent, un ancien joueur 
  • Volet diversité 
  • Bon complément à Jeff Gorton  

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