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Fini la désinformation sur les changements climatiques sur Google et YouTube

AFP
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Photo portrait de Jean-Michel  Clermont-Goulet

Jean-Michel Clermont-Goulet

2021-10-08T18:23:18Z
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Google et YouTube durcissent le ton vis-à-vis des climatosceptiques. Les publicités et la monétisation des contenus qui «contredisent le consensus scientifique bien établi autour de l’existence et des causes du changement climatique» seront interdites. Concrètement, ça veut dire quoi? On vous explique.

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Quels contenus seront touchés?  

Les pubs trompeuses ou mensongères sont interdites. Mais ce n'est pas tout: Google empêche aussi les créateurs de contenus de la mouvance climatosceptique de récolter des recettes publicitaires. 

Ces nouvelles mesures visent tout contenu qualifiant les changements climatiques de canular ou d’arnaque, les affirmations niant que les tendances à long terme montrent que le climat mondial se réchauffe et qui nient que les émissions de gaz à effet de serre et l’activité humaine contribuent à la crise climatique.

La nouvelle politique est expliquée ici

Comment s’y prendra Google?  

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Google assure qu'il tiendra compte du contexte dans lequel les allégations sont faites, «en faisant la distinction entre le contenu qui présente une fausse allégation comme un fait et le contenu qui rapporte l’allégation».

Pour appliquer sa nouvelle politique, la société utilisera une «combinaison d’outils automatisés et une évaluation faite par des humains», a soutenu un porte-parole du géant du web, selon le Wall Street Journal.

D'autres restrictions existent déjà  

Ce n'est pas la première fois que le groupe californien adopte de telles mesures. Google restreint déjà la publicité pour certains types de contenus, comme des vidéos sur les armes à feu ou des événements tragiques. 

Le mois dernier, YouTube avait également agi contre la désinformation médicale entourant les vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Cet été, la plateforme de visionnement a atteint les 2 milliards de spectateurs mensuels dans le monde, soit 64% de l'auditoire pour les vidéos en ligne, selon le cabinet eMarketer.

– Avec l'AFP 

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