Gildor Roy estime que les conditions de travail des acteurs se sont détériorées
This is a modal window.
Playback Denied: Location
Vanessa Hébert
De passage à l'émission Dans les médias, Gildor Roy n'est pas passé par quatre chemins lorsqu'il a décrit les conditions de travail des acteurs qui, à ses yeux, sont non seulement exigeantes, mais se sont grandement détériorées.
• À lire aussi: «Les Armes»: Voyez William Roy-Rodriguez, le fils de Gildor Roy, dans son rôle
• À lire aussi: Retrouvailles pour Michel Barrette et Gildor Roy
Oeuvrant dans le milieu depuis des décennies, Gildor Roy a été témoin de la façon dont son métier a évolué avec les années. Invité à l'émission Dans le médias de Marie-Louise Arsenault, il a été question entre autres des conditions de travail des acteurs québécois, principalement en ce qui concerne les tournages sur des quotidiennes. Il est bon de mentionner que dans les dernières années, plusieurs comédiens bossant sur des quotidiennes ont parlé du rythme effrené auquel ces demi-heures sont filmées.
Après avoir été la tête d'affiche de District 31 pendant six ans, l'ex-commandant Chiasson était donc très bien placé pour en parler, et les révélations qu'il a faites sont pour le moins franches.


• À lire aussi: Gildor Roy annonce avoir écrit un spectacle d'humour
• À lire aussi: Yvon Roy, le frère de Gildor et Maxim, rêve que Luc Dionne lui offre un rôle dans «Dumas»
«C'est exigeant, pis c'est difficile. Dans un pays qui traîterait ses artistes normalement, c'est des conditions qui existeraient pas, j'imagine», a tranché celui qu'on peut voir présentement dans le rôle titre de la série Dumas.
Conscient que l'argent est la raison pour laquelle les comédiens tournent «autant en si peu de jour», Gildor s'est attristé de savoir que pour les nouveaux comédiens, il s'agissait d'une évidence alors que lui avait connu une façon différente, jadis, de pratiquer son métier, donnant comme exemple le tournage du film Requiem pour un beau sans-cœur, qui, en 1992, avait nécessité 28 jours de tournage, et qui en prendrait probablement la moitié, si refait aujourd'hui.
«Nos salaires ont pas vraiment baissé, mais on est payés par jour. Fait qu'on gagne à peu près la moitié moins que ce qu'on gagnait il y a 35 ans», a-t-il ajouté.
Voyez ou revoyez l'extrait de Gildor Roy à Dans les médias:
• À lire aussi: Gildor Roy s’ouvre sur son rôle de grand-père
• À lire aussi: Gildor Roy et Vincent-Guillaume Otis émus aux larmes en se remémorant cette scène de «District 31»
Dumas, les lundis à 20 h, à Radio-Canada.
À VOIR AUSSI:
This is a modal window.
Playback Denied: Location
This is a modal window.