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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Gestes à caractère sexuel: le Cabaret Carol convoqué devant la Régie

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Photo portrait de Vincent Desbiens

Vincent Desbiens

5 avril 2023
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Le Cabaret Carol devra s’expliquer devant la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ) pour des gestes illégaux, notamment de nature sexuelle, commis dans l’établissements au cours des derniers mois.

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a été témoin d’un évènement à caractère sexuel, et les propriétaires de l’endroit devront témoigner devant la Régie le 24 mai prochain.

«Le 23 septembre 2022 vers 14h20, les policiers ont constaté, dans l’un des isoloirs de l’établissement, qu’une danseuse masturbait un client avec sa poitrine», peut-on lire dans l’avis de comparution de la RACJ.

Devant l’interpellation des policiers, l’homme aurait ensuite tenté de quitter sans payer. Ce dernier était fortement intoxiqué par l’alcool.

D’après le résumé des événements par les policiers, la danseuse avec qui le client a été surpris est «originaire du Mexique et possède uniquement le statut de touriste». Elle n’était donc pas autorisée à travailler au Canada.

Appels multiples

Par ailleurs, la RACJ demande également au Cabaret Carol d’expliquer une multitude d’incidents en lien avec le désordre, la violence ou la surconsommation de drogue et d’alcool survenus dans les dernières années.

Entre le 4 décembre et le 19 janvier 2023, les policiers ont été contactés afin de répondre à des plaintes de désordre, de violence, de clients intoxiqués par l’alcool et la drogue «à au moins 13 reprises», selon les documents consultés par Le Journal.

Récidive

Le dossier de l’institution du boulevard Wilfried-Hamel compte déjà quatre autres décisions émises par la RACJ.

En 2021, le Cabaret Carol a été contraint de fermer ses portes pendant 35 jours pour écouler une suspension de son permis de vente d’alcool. Il était reproché à l’entreprise d’avoir «toléré la présence d’une personne mineure» pour une troisième fois en 10 ans.

Les responsables de l’établissement ont également été blâmés pour avoir transgressé les règles de santé publique en vigueur pendant la pandémie. La RACJ fait état de «plusieurs entorses au port du masque» à l’intérieur du bar.

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