Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Geneviève Schmidt fait le bilan de la première saison de STAT

Partager

Daniel Daignault

2023-04-18T12:00:00Z
Partager

Heureusement que Geneviève Schmidt note tout dans son agenda papier, parce que ce bourreau de travail a un horaire chargé et bien peu de journées de répit. Mais c’est un rythme qui lui convient parfaitement. Après avoir terminé les tournages de STAT, la comédienne devient la narratrice de l’île de l’amour, un mandat qui l’emballe et qui va lui permettre de mettre son grain de sel dans cette téléréalité animée par Olivier Dion.

• À lire aussi: Geneviève Schmidt revient sur sa récente rupture

• À lire aussi: 3 grands changements qui viennent brouiller les cartes de la nouvelle saison de l’île de l’amour 

Geneviève, c’est excitant de faire la narration et des commentaires pour l’île de l’amour?

C’est plus qu’une parenthèse dans mon travail de comédienne, c’est un gros défi. Je ne prends pas ça à la légère. On m’a demandé de passer l’audition pour faire la narration de l’île de l’amour, et j’ai été agréablement surprise que Québecor et Productions Déferlantes pensent à moi. Je ne connaissais pas vraiment l’émission. Je n’ai rien regardé parce que je voulais être moi-même. Je suis allée à l’audition sans préparation, chose que je ne fais jamais. Je me suis demandé, après avoir terminé une quotidienne, comment ce serait de passer sept semaines avec ces gens-là et de faire ce travail. Mais après 18 minutes d’audition, je savais que ça me ferait vraiment plaisir. Je travaille avec du bon monde et je suis très contente, parce que ce sera la première fois que je ferai de la narration, et aussi la première fois que je ne serai pas un personnage. Ce sera aussi la première fois que je mettrai mon grain de sel et que je donnerai mon opinion. Je suis bien énervée de ça. Je suis allée passer quelques jours à Las Terrenas, en République dominicaine, pour tourner des capsules, mais mon travail de narratrice va se faire à Montréal, en studio.

Publicité

Tu as beaucoup d’humour... J’ai l’impression que tu vas t’amuser et les téléspectateurs aussi!

C’est une émission que le public plus âgé ne connaît pas. Et quand l’annonce a été faite que j’allais assurer la narration, j’ai reçu des centaines et des centaines de messages de gens qui m’ont dit qu’ils allaient écouter l’émission de temps en temps, parce qu’ils se disent que ça va être rigolo. Je ne vais jamais rire des personnes, ce n’est pas mon genre, mais je vais rire des situations. Et c’est important de dire qu’on va vraiment être collés à la réalité, à ce qu’il se passe, et je pense que ça va faire une différence. C’est ça qui me motivait à le faire.

Ça a commencé le lundi 10 avril à TVA et, le même jour, on peut te voir dans La Maison-Bleue...

C’est la troisième et dernière saison, et il y a beaucoup de nouveaux personnages. Guy Nadon est encore une fois exceptionnel. C’est épouvantable comme il me fait rire! C’est un ton différent d’humour, et ç’a été un deuil pour moi quand on a tourné les dernières scènes. C’est une série un peu à l’écart, underdog, pourrait-on dire, et j’aime ça aller dans les choix de Ricardo Trogi, dans cet humour-là, décalé et assumé. J’aimais faire partie de ça.

En plus, on peut te voir dans le film Bungalow, qui raconte l’histoire d’un couple qui entreprend de rénover la maison qu’il vient d’acheter...

Oui, on a tourné ça au début de la covid, et ç’a été possible parce que c’est un huis clos. Tout a été tourné en studio, sauf une scène extérieure. Ç’a été une expérience fascinante, parce que Lawrence Côté-Collins est une réalisatrice qui a fait énormément de téléréalités. Elle a réalisé beaucoup de trucs de déco et de rénos, et tout ce qu’on voit à l’écran, elle l’a vu au travers des émissions qu’elle a réalisées. C’est son écriture, son projet, son bébé, et ce sont des personnages et des situations qu’elle a côtoyés. Ce film, c’est une critique sociale des gens dans la trentaine qui pensent que le bonheur est lié à l’acquis et à l’apparence. J’aimais ce projet-là, complètement champ gauche, qui est coloré. Quand on tournait dans L’arracheuse de temps, Guillaume, Sonia et moi, on se parlait de Bungalow parce qu’on a fait ça dans les mêmes années et il se trouve qu’on a fait ces deux films. Toutes mes scènes sont avec Sonia, c’est une grande comique. 

Publicité

Les tournages de STAT sont terminés. Quel bilan en fais-tu?

C’est un plaisir d’incarner Isabelle Granger et j’adore jouer dans STAT. On s’entend que c’est un travail d’équipe et, selon moi, on a fait ça de main de maître, comme des champions. Je recevais les textes, semaine après semaine, et je me disais tout le temps: «Ah, mon Dieu, c’est du bonbon, c’est du bonheur! Cette scène-là me touche, celle-ci est très technique...» Je touche à plein de pans de mon jeu avec ce rôle, et Isabelle me ressemble quand même, malgré le fait que je ne vis pas ce qu’elle vit. Ça a pris quelques jours après la fin des tournages pour que je commence à comprendre que j’étais en congé. On était quand même là-dessus depuis le mois de juillet, et c’est entre 30 et 80 pages de texte à apprendre chaque semaine. On recommence les tournages à la fin juillet. 

Après ce marathon de tournages sur STAT, as-tu déjà hâte de retrouver ta gang?

Ça faisait quatre jours qu’on avait terminé, que j’avais déjà envoyé des textos à trois personnes... C’est une famille! Je ne connaissais pas du tout Suzanne Clément avant de faire STAT. Je la connaissais comme comédienne et j’étais bien énervée de jouer avec elle. La première fois que je l’ai rencontrée, c’était pour une photo. J’étais tellement impressionnée que j’ai bafouillé quatre ou cinq fois... J’étais gênée! 

As-tu des vacances de prévues?

Non, il y a l’île de l’amour et d’autres projets qui s’en viennent, alors je ne crois pas avoir ce temps-là. Travailler me fait du bien, je le sais, et c’est sain dans mon cas. 

Publicité

Tu tournes beaucoup. As-tu l’impression d’être dans une période très prolifique, comme un nouveau cycle?

Non, parce que c’est comme ça depuis plusieurs années, je n’arrête pas deux secondes. Je ne peux pas dire qu’on est dans une année de «On récolte ce que l’on sème»; je ne suis pas là-dedans pantoute. Pendant District 31, je faisais quatre autres séries en même temps. Je fais mes affaires, je suis là et je ne suis pas là non plus: j’essaie de faire moins d’entrevues, j’aime mieux me promouvoir par mon travail. Je ne veux pas que le monde se tanne de moi. Ce que j’aime, c’est que les gens pensent à moi pour tellement d’affaires différentes! Faire la narration d’un show de télé-réalité qui se passe en République et donner son grain de sel, versus un film de gauche comme Bungalow, c’est l’fun. En fait, j’essaie de faire de mon mieux. 

L’île de l’amour, du lundi au jeudi à 21h,àTVAetsurTVA+.STAT,du lundi au jeudi, à 19 h, et La Maison- Bleue, lundi 19 h 30, à Radio-Canada. Le film Bungalow est actuellement en salle.

• À lire aussi: Cette animatrice bien connue «coach» Olivier Dion pour l’île de l’amour

À VOIR AUSSI : L’ancienne maison de Maman Dion à vendre pour 2,4M$:

Publicité
Publicité